samedi 30 avril 2011

Je connais un mec.

- Tu as quoi dans tes stocks ?
- Tranxène, tercian, shit, beuh, speed et MD.
- Tu me conseilles quoi ? Je ne suis pas bien.
- Rien. C’est pour s’amuser ou rien.
- Et si on n’est pas bien mais qu’on veut s’amuser ?

Putain, le vendeur médecin généraliste. T’es contrôleur à la sécu ou quoi ? Est-ce que vraiment personne ne veut me vendre de la drogue, dites-le tout de suite sinon, comme ça c'est clair entre nous.

BON BON BON.

Et bien dites donc je me demande bien comment je vais finir l'année à ce rythme là. Je me demande. Là je veux bien qu'on vienne me pousser en fauteuil au Luxembourg. Et amenez de la beuh.

J'apprécie dans une certaine mesure ces moments où l'on croit qu'on est tout en bas (et qu'on est une merde): je me dis "ah ouais?" qu'est-ce que je pourrais faire qui serait pire? Rien. Et si j'allais me faire tatouer, me teindre les cheveux en orange. Et quoi d'autre. Un truc que j'aurais jamais fait avant. Là je suis dans l'expérimentation, je cherche une chose idiote à faire. Si vous avez des idées, appelez-moi (vous n'avez pas mon numéro - appelez mon imprésario).

mercredi 27 avril 2011

En ce moment

j’aime bien dire des trucs comme dans les films américains où la fille mange de la glace après qu’on l’a larguée (mais par contre j’ai pas de congélateur, comment je vais faire pour la glace) : tous les hommes sont lâches, égoïstes, tous les hommes sont vraiment des gros cons. Et des fois mes amies disent « oh oui », et c’est sympathique ; je sens bien qu’on se comprend.
A chaque fois que je me dis, ah qu'est-ce que je vais bien, c'est incroyable, BIM, l'instant d'après c'est tout le contraire. A croire qu'il ne faut pas trop faire part de sa joie, sinon après on se reprend une tartine dans la gueule (oui parfaitement ça existe comme expression). Heureusement j'ai découvert une saison 8 de Buffy en comic books (je prendrais même s'ils avaient fait Buffy en cartes à échanger), et Radio Latina est toujours là. Sans blague, j'en ai marre de tout ça. Mais sans blague, Radio Latina, ca fonctionne sur moi (avec deux lexomils; du zouk love et deux lexomils).

Mais où est passée ma personnalité frétillante, perpétuellement enthousiaste et un peu énervante?

dimanche 24 avril 2011

Djamila me dit toujours : un jour tu te réveilleras et tu t’apercevras qu’en fait tu es bien et que tu as complètement oublié Boris -en attendant, arrête de marcher, on est là pour courir, j’ai l’impression de faire un jogging avec Jacqueline Riu.

jeudi 21 avril 2011

Ca me paraît un peu obligatoire ce genre de vagues de bad (je suis trop en bad-an), qui viennent te later à intervalles réguliers.


Hier j'ai regardé Taking off de Milos Forman. Ce film me fera toujours rire. Un peu comme Grease 2.

Je me manifeste seulement quand

j’en ressens la nécessité absolue (je rigole je me manifeste à tout bout de champs, pour pratiquement n’importe quoi, mais qui va m’en empêcher hein. Qui m’a déjà empêchée de faire quoi que ce soit ; j’ai toutes les saisons de Buffy en DVD moi, rien ne peut m’arrêter).

Là je me vois poussée par l’indignation. Va falloir arrêter les dérives dans les séries de science fiction. Par exemple Fringe. Je regardais le dernier épisode en streaming : maintenant il y a deux mondes parallèles : d’accord. Ils mettent une perruque à Olivia pour qu’elle ait de gros cheveux roux : d’accord. C’est comme vous voulez les gars, mais le moment où vous vous êtes perdus, c’est quand vous avez mis la vieille estropiée dans le corps d’Olivia, et que c’est passé en dessin animé. Le dessin animé. N’importe quoi. Quand tu rentres dans un bureau tu deviens un personnage de dessin animé. Même dans Stargate SG-1 ils n’avaient pas osé. Pourtant ils sont partis loin, très loin. Les pauvres. En même temps je comprends les scénaristes : ils essaient d’inventer toujours plus. Sauf que ça devient de plus en plus n’importe quoi (heureusement qu’il reste Pacey ; il n’y en a qu’un seul pour les deux mondes, donc ils ne risquent pas de lui mettre une perruque pour faire le clone du deuxième monde ; il a eu chaud).

samedi 16 avril 2011

J'étais à Dreux,

comme ça, attendant la mort, devant un concert de Vincent Delerm que j'ai en DVD (un résidu de l'hypokhâgne). Quand: rien du tout.

Au début j'étais contente d'avoir une nouvelle réserve de Lexomil. Mais est-ce que ça va m'avancer à quelque chose. Hein. Non. J'ai un nouvel arrêt de travail (j'avais pas démissionné, je ressens une forte douleur psychologique qui nécessite d'arrêter le travail; quoi que j'aurais pu faire avec. Mais l'équipe forcerait même François Bégaudeau à abandonner l'Education nationale pour se reconvertir dans les fruits et légumes donc bon).

J'ai donc un nouvel arrêt de travail:
1. je pleure très bien devant le médecin. Je pleure aussi très bien dans le métro, devant la gare de Lyon et dans les escaliers.
2. quand je reprendrai mon poste, je vais me faire later la gueule. Les membres de l'équipe me détestent du plus profond de leur être (qui n'est lui-même pas très profond, donc ça devrait finalement aller: je dis ça uniquement pour équilibrer les choses, parce qu'ils m'appellent pour me presser de démissionner). J'estime que je peux les pourrir jusqu'en 2012 -de toute façon après c'est la fin du monde.

dimanche 10 avril 2011

Maintenant

que je vais mieux, je pense que je mérite que l'univers fasse un geste en ma faveur (j'ai fait des efforts, j'ai été sur Adopte un mec; j'ai même fait une dissertation pour Paris III). Ce qui me ferait vraiment plaisir, ce serait, Buffy, the Vampire Slayer, le film. Même le DVD. Même des scènes coupées de la série. Même une tasse Buffy. Allez.

mercredi 6 avril 2011

Le concours du plus gros bâtard


Bon bon bon. Il semble bien qu'on se remette de tout (d'ailleurs maintenant je fais mes courses au Monoprix: ça vous change un homme).

- Je veux bien te parler. Mais pas tout de suite. Un jour; dans très très longtemps. Quand tu te seras remise de moi. Ca va être long, je comprends. En attendant, je te prierais de ne pas déranger ma vie et de t'effacer. Tu pourrais pourquoi pas creuser un trou et t'y étouffer.

MAIS BIEN SUR. Je m'en voudrais beaucoup si mon existence troublait ton bonheur. Toi et moi, on a une sorte de lien. Ce lien consiste en ce que si un jour je te recroise, je te ferai un gros doigt.
Ca y est je suis partie.

PS: Tu penses qu'il faut combien d'années pour se remettre de toi petit trou du cul?