jeudi 21 juillet 2011

Je ne demande pas grand chose.

Je veux juste un mec pour partir en voyage et faire des albums photos facebook de bobo. Comme tout le monde quoi. Cependant, j'entretiens une sorte de haine à l'encontre des hommes en ce moment, je ne sais pas si c'est bien coïncidant. J'ai comme une envie de crier à la cantonade: "sale petit bâtard de ta mère". Oui, alors bon. On verra plus tard pour les albums facebook.

dimanche 17 juillet 2011

"Mettre un enfant au monde ne devrait pas être puni/ C'est la plus belle chose qui soit/ et si tu le nies: c'est que tu n'as rien compris"

Depuis le temps que j'entends cette chanson quand je suis dans le train, il me fallait immortaliser ce grand pan de l'histoire de la poésie (Baudelaine, va te rhabiller): "Elle l'a jamais fait/ Elle attendait juste le bon gars/ Là elle se dit bingo/ Ils sont seuls dans la Twingo/ Donc ça va swinger/ Elle enlève son tanga/ Il réussit le ace comme Tsonga".

La première fois que je l'ai entendue, j'étais complètement hébétée: quoi? Mais que se passe-t-il? La croupe sur un lit de cristal aurait-elle de la concurrence? En plus, là, il y a tout, le travail sur le retour des sons, la beauté harmonieuse de la phrase, tout. Le mec, c'est une bête ("En plus il a trop raison quoi", diraient les pionnes -oui je suis traumatisée à vie par ces gens).

vendredi 15 juillet 2011

J'ai vraiment une drôle de façon de travailler.

Sur mes petits cahiers Muji. En ce moment j'ai un cahier Rougon-Macquart, et un cahier Brecht (où j'essaye de démonter tous les arguments de mon directeur de recherche, qu'elle les ait prononcés en février ou quoi: tous. Elle n'a rien compris en ce qui concerne le lien qu'entretient Brecht avec le marxisme).
Tant que je n'ai pas écrit le problème qui m'occupe sur une page, je ne commence pas à le résoudre. Même pas la peine d'y penser. Il faut faire les choses dans l'ordre: Sheldon Cooper (des fois, je me demande comment faire partie de la communauté des hommes, et je ne trouve plus la solution).

Pour toutes les Aurélie, celles qui ont donné la vie

Hier j'écoutais "J'ai étranglé Hélène", une émission radiophonique sur le procès d'Althusser. Avant ça, je regardais les photos de feu mon couple. Combinées, les deux actions m'ont vraiment mise de bonne humeur. C'est vrai quoi. On a bien rigolé (surtout quand on allait à Disney, et quand on a été dans un hammam à Budapest). On s'est séparé alors qu'il n'a même pas encore été interné. Et je suis toujours vivante. C'est finalement une affaire rondement menée. Est-ce que j'ai de quoi me plaindre hein. Non. Cependant: attention à sa nouvelle meuf. S'il veut te faire un massage du cou, run.

lundi 11 juillet 2011

Un mec que je vois de temps à autres me dit :

dis donc hier quand tu m’as foutu dehors (oui je fais ça quelques fois ; ça met un peu d’animation dans l’immeuble), j’étais énervé. J’aurais dû prendre un lexomil.

Trop le copieur. Tu crois que c’est un Ricola ou bien ?

- Excuse-moi : tu ressentais une forte angoisse ?
- Non.
- Tu avais envie de mourir ?
- Non.
- Mais alors il fallait simplement dire : putain de bordel de merde, taper dans un arbre en sortant, et voilà.
- J’en sais rien, tu parles tout le temps de lexomil alors…


Non non non mon petit chat. Est-ce que tu as déjà écouté Radio Latina ? J’imagine que non. Alors n’essaye pas d’entrer dans la cour des grands.

dimanche 10 juillet 2011

Bazinga

J’ai passé quelques jours comme une merde à regarder The Big Bang Theory. Je commence à comprendre le fonctionnement de mon moral. Il ne faut pas s’arrêter. Il ne faut pas que je sois désœuvrée. Ce qu’il faut éviter, c’est de réfléchir à des choses personnelles. Comme embrasser toute l’ampleur de sa solitude existentielle. Mauvais mauvais.
Quand je suis en partiels, pas de lexomil. Au travail, pas de lexomil (sauf quand la feue équipe voulait entrer dans un débat sur la peine de mort ou sur qui est le plus mignon parmi les troisièmes ; laissez-moi vous dire : pédophilie les filles ; je sais bien que vous êtes teubé, mais à un moment donné il faut comprendre, les enfants c’est interdit).
J’ai écouté du reggaeton, et c’est ça qui m’a sortie du truc. Parce les Rougon-Macquart, Julien Sorel : non. Pas d’amélioration du moral. Par contre : « j’aimerais trop qu’elle m’aime, mademoiselle Valérie », truc du fond du slip : oui. Amélioration du moral. Alors j’étais obligée, j’ai continué à écouter du reggaeton pour sauver mes perspectives d’existence à moyen terme. Ca parlait ça parlait, dans une langue approximative, quand tout à coup je distingue une phrase en français : « c’est une affaire qui se réglera à l’horizontale ». Jure. Figurez-vous que ça ne règle aucune affaire, alors arrêtez de faire les chauds. Regardez plutôt Secret Story, on y distingue un espoir de salut.