samedi 29 décembre 2012

Qu'est-ce que vous pensez des mecs qui ne sont pas du genre à se prendre la tête? Ils ont le swag?

Moi je fais une entorse, une seule, et vraiment juste quelques fois. C'est le lundi soir, quand j'ai bossé tout le week-end sans sortir, et que j'ai dépassé le niveau de fatigue autorisé. J'ai envie qu'on me fasse un calin quoi. C'est humain.
 
Tu ne te prends pas la tête, tu es simple, tu es frais? Rejoins le clan des Saint Môret (non, ce n'est pas exactement un compliment), et fous nous la paix.
C'est salaud parce que vous bandes de bâtards, vous pouvez toujours avoir des nouvelles de moi; entendre ma voix sur le blog. Alors je vous manque moins parce que vous n'avez pas l'impression que j'ai disparu. Mais moi je peux me brosser. 

Retour vers le futur

La star académy recommence. Je ne peux plus regarder. C'est bon signe. Mais par un hasard fortuit, j'en ai vu quelques minutes (une télévision, on baisse sa garde...); et bam, ils nous refont le coup de la teubé qui chante avec des vibes de 2003 et Serge Lama. Ils sont tellement à la masse qu'ils sont en avance sur le reste du monde: une meuf dit "je me suis sentie vraiment privilégiaire" (je tente une orthographe; il faut savoir appuyer les avancées de la langue). 

vendredi 28 décembre 2012

Ce blog n'est pas une agence matrimoniale. Mais on peut quand même s'arranger.

mardi 11 décembre 2012

Je dis souvent, oui, les Matt Pokora c'est pas possible;

 les teubés, c'est pas pour moi; même d'une extrême beauté. C'est l'intelligence qui m'excite.
Mais on sait très bien qu'il suffit qu'on me vanne un petit peu, et qu'on m'attrape par le cou ou qu'on me tire par les cheveux pour que voilà (sur les autres blogs que je respecte, ils mettent des photos pornos, alors je me suis dit : pourquoi me censurer).

lundi 10 décembre 2012

Ce soir,

 je me sentais comme un soir où je pouvais sortir parce que mon mardi était bouclé. Quand je sors, je scrute Paris des yeux, avec un intense bonheur (étant donné que mon quotidien, c’est -biffetons, shit, baston- le RER et la nationale qui va à Villecresnes). Je prends tout, du bus 86, des balades dans les rues, du Reflet Médicis où j’étais allée voir un Godard avec une poursuite en marche arrière accélérée la dernière fois avec Mélanie, jusqu’à la Sorbonne, dans laquelle je me glisse, dans les salles de l’escalier C que je vais respirer (fétichiste du bois vernis de l’escalier C). Laisse tomber. Poreuse et triste.

lundi 3 décembre 2012

J'ai quite la vie d'un ouvrier de Germinal,

 la mine en moins me dit-on. Six heures-minuit tous les jours, tout ça pour créer et aller donner mes cours, samedi et dimanche inclus, sans sorties, sans rien, sans sortir de chez moi, excepté pour la gym suédoise. Ma vie est nulle. Je vous le dis, ma vie est complètement nulle. Je commence à m'évanouir (de fatigue, pas de peur; variante; parce que j'ai déjà une grande expérience dans l'évanouissement de peur; tout a commencé dans une salle de solfège en 1997  quand je me suis arraché l'ongle du petit doigt dans le trou d'une vis manquante de ma chaise en bois- j'avais eu un Polly Pocket en sortant de l'hôpital) dans des endroits incongrus; en réalité, ceux que je fréquente en permanence: c'est à dire la gym suédoise et le RER A. Si vous me croisez, ne me volez pas mon porte feuille (bande de bâtards).