dimanche 26 mai 2013

A chaque soirée,

je m'entaille une partie du corps: l'avant-bras, le pouce. Je rentre et je ne sais même pas comment je me suis fait ça. Ne me laissez pas seule avec un objet pointu, un tire-bouchon, le coin d'une fenêtre, après trois rosé-pamplemousse, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

vendredi 24 mai 2013

C'est tendu tendu en ce moment.

Je peux partir en cacahuètes à tout moment, alors j'écris pas trop. C'est comme la période radio latina-lexomil: faut que je m'accroche à des trucs, je suis sur le fil. Sauf que je ne prends plus de lexomil, je lutte seule, et que j'ai une petite maladie qui s'accroche bien et contre laquelle la médecine moderne ne peut rien (c'est parti la naturopathie, les sectes, le vaudou et tout ça).

J'ai toujours pas compris comment choisir mes mecs. Il y a les hormones qui jouent un rôle, alors même si c'est un gros bâtard et qu'il me prend pour une secrétaire de la mairie de Dreux qui se branle 24 24 et qui se lime les ongles, qu'il me dit de me taire: je cours. Oui mais les mecs, il ressemblait à Medhi de La Belle et ses Princes 2.
Je sais bien.

samedi 18 mai 2013

J'ai été déçue cinq minutes par Paris, en revenant de Berlin.

Mais c’est sûrement que je venais de faire treize heures de train de nuit, entre les wagons couchettes, assise sur les sacs de linge sale, entre bière, beuh, volvic pomme, un mec super antipathique qui fait du télémarketing après son école de commerce (-déjà il a fait une école de commerce c’était mal parti- « mais les gens n’ont qu’à raccrocher s’ils n’ont pas besoin de mes assurances, regarde, moi je raccroche quand j’ai pas besoin de ce qu’on veut me vendre » ; sinon Djami a de nouveau envie de se battre, je te l’envoie), un groupe quasi identique à la FIWB, en plus beau (coeur coeur coeur ptdr), masculin et socialisable. Vers six heures du mat’, les fous rire avec Claire, quand je me suis levée pour mettre un coup de pression au mec qui revient trois fois pour nous proposer du café. Laisse nous tranquille Schnitzel, on dort, c’est la nuit.

mercredi 1 mai 2013

Je sais bien qu’on a échappé à l’apocalypse de 2012.

Mais je ne sais pas si on est sortis d’affaire. Entendu dans la Belle et ses princes : « … quitte à se cracher du sucre sur le dos ». Sur le dos de qui ? Va chercher le sucre Apitchapong, va, on t’attend.