samedi 3 août 2013

Dans les Amours Imaginaires, Monia Chokri a tout dit : «l’important, c’est de dormir en cuiller»

Vous avez pas remarqué à quel point je manque de modération? (Si, hein). Soit je m’en fous mais alors absolument et définitivement ; de ces mecs là je ne vous en parle pas trop, j’ai déjà du mal à m’en rappeler (Julie : « - Mais si, rappelle-toi, tu nous en parlais en novembre, tu étais bien…», Moi : « - Non je te jure j’avais personne en novembre »), soit je sens bien que j’ai envie d’ouvrir les vannes et que je peux commencer à ressentir une véritable affection, vouloir son bien et souffrir quand il souffre (ce soir je me sens l’âme d’un auteur de secret story), encore pleurer pendant deux ans, avoir le cœur démonté en soixante parties (c’est beau ou c’est pas beau comme métaphore). Je n'y vais pas pour l'instant, je ne sais pas si j'y survivrai.
Plus ça va, mais vraiment, plus ça va, plus je ressens  les petites choses qui restaient et que je comprenais seulement de loin chez les personnages houellebecquiens. On n'est toujours pas sortis de la berge.

vendredi 2 août 2013

Je me demandais toujours pourquoi

Gwen reprenait de la coke, alors même qu’elle avait fait plusieurs bads, qui étaient censés la dissuader à tout jamais de reprendre ce genre de truc. Mais on en avait conclu toutes les deux qu’elle oubliait, simplement. Ca a l’air con comme ça, mais c’est normal. Moi c’est pareil, j’oublie. Mais dès que je fouille un peu sur le blog, je me rappelle.
Cette angoisse permanente à 2/10 n’est pas nouvelle. Je dois la confondre avec l’espèce de tristesse vachement pesante que je ressentais quand je lisais l’Odyssée sur le bateau l’été dernier ou celui d’avant, quand je disais qu’il ne fallait pas m’abandonner, parce que je ne m’en remettais jamais (je m’étais un peu investie avec le mec qui ressemblait à Boris, et on m’avait encore retrouvée en train de pleurer dans la purée - tout un concept, n’essayez pas de visualiser-). La même tristesse que j'essayais d'éviter quand j'écoutais Radio Latina sur mon lit, la liste des choses qui pouvaient me faire du bien accrochée au mur parce que j'y pensais même pas (aller au hammam, respirer calmement...).
Je dois confondre avec le stress que je ressentais en permanence, quand je faisais mes mémoires, l’été. Je me couchais la peur au ventre, pourtant j’habitais pas à Bagdad. Cette année j’ai oublié.
J’ai été tellement enthousiaste, occupée, épuisée, folle de joie dès que je réussissais un truc, que j’ai oublié cet état qui m’est en fait assez habituel, et peut-être naturel. Voilà voilà. Mais moi j’en ai marre de ce fond de mélancolie. Je l’annonce, je ne serai pas Michel des Particules élémentaires.