mardi 19 août 2014

"Je f'rai le tour du monde, pour voir à chaque étape/ Si tous les gars du monde, veulent bien m'lâcher la grappe"

J'atteins quelques fois un stade où j'aimerais bien qu'on m'assomme. C'est facile à repérer, je dis d'un air fatigué: "assommez-moi, qu'on en finisse". Pour me mettre sur pause, parce que je n'ai pas encore trouvé le bouton.
Quand j'ai trouvé une piste de réflexion, je peux la lâcher uniquement quand j'ai trouvé une réponse satisfaisante. Imaginez donc que la mort, la solitude, les névroses des uns et des autres, ainsi que les relations hétérosexuelles non maritales, ne s'épuisent pas en une soirée. Il en est de même avec les personnes. Je vous travaille au corps, je vous épuise à la longue, je le sais (technique d'interrogatoire mi-socratique, mi-GESTAPO mi-Françoise Dolto). Tant qu'il y a du sens à dérouler, je déroule. Mais c'est même plus l'heure d'aller se coucher, il est l'heure de se lever. Je me fatigue moi-même. Si je pouvais fermer ma gueule, je le ferais. Alors assommez-moi, qu'on en finisse, putain.

jeudi 7 août 2014

Pour que j'écrive, il faut que j'aille bien.

J'ai pas trop le temps d'ouvrir ma gueule quand toutes mes forces sont tendues vers un objectif: ne pas partir en cacahuètes. Et par "partir en cacahètes", je n'entends pas me battre dans la rue. J'entends l'angoisse, la vague de panique qui submerge comme une vieille pute.  

Mais ne vous inquiétez pas, je continue à regarder Secret Story, à voir mes amis qui sont gentils, que j'aime et sans lesquels le monde ne serait pas le même (on a tous une couleur de bisounours, moi c'est rose), et à voir des mecs qui sont encore plus instables que moi (mais où est le plaisir sinon). Avant de me pécho, il faut qu'on discute douze heures de nos angoisses, de nos troubles et de l'influence du milieu -nos familles. C'est la parade nuptiale des mélancoliques (aussi appelée: la parade nuptiale des déglingos).
Laissez, je gère. C'est une question d'habitude

vendredi 1 août 2014

Je vous raconterai ma vie passionnante d'ici quelques jours (c'est pas vrai; il y a trop de choses et je ne sais pas par où commencer, ni, si je dois commencer). En attendant, on va se mettre d'accord sur un truc: arrêtons de dire "qu'unlqu'un" au lieu de "quelqu'un".