lundi 22 septembre 2014

Tout peut arriver.

C’est quelque chose que je n’avais pas vraiment envisagé.
Parce que premièrement notre copine du lycée qui ne voulait plus entendre parler de nous, a repris contact avec Gwen. Elle a pris dix ans pour revenir, okay, mais elle est là. On va donc y aller doucement, et je pointerai ma face l’année prochaine, ou bien jamais, pour ne pas la brusquer (parce que j’ai tendance à brusquer les gens, vous savez).
Deuxièmement, dans le film de Kervern et Delépine avec Michou Houellebecq : Michou semble avoir trouvé la joie. Enfin, un tout petit peu, ensuite il se jette d’une voiture pour se suicider car une bitch l’emmerde - j’y réfléchis toujours -, et j’étais la seule à rigoler du désopilant de la scène dans le cinéma. C’était MDR PTDR à plein de moments, mais j’étais la seule à rire. Les autres spectateurs étaient prostrés, leur visage se décomposait. Alors les gars, on peut plus plaisanter quand on est à deux doigts du suicide, quand la vie est un lourd sanglot entrecoupé de douleurs fulgurantes (faut que je m’achète un carnet de poésie)? Vous n’avez pas éclaté de rire à la fin de Nymphomaniac ?
Au passage, je reviens sur ma position concernant Michou : il ne va pas du tout mourir, j’avais mal interprété la désintégration de son visage en couverture des magazines (la mâchoire et la drogue, une vieille histoire). Son corps va bien, il est maigre certes, mais il a des jambes de cycliste. Tout ça m’a donné envie de continuer mon projet de thèse. Mais je ne peux pas, je suis fatiguée depuis que je suis une mule de l’Education Nationale. A plus dans le bus (celui qui dure une heure entre mes deux collèges, chaque midi).

vendredi 19 septembre 2014

Ca y est, je suis prête pour ce week-end. Balancez la sauce.
Un incendie, une randonnée en pleine nuit dans le 93, des engueulades, une arrestation: j'attends.

mercredi 17 septembre 2014

Je suis toujours étonnée par la cruauté de la production

de Secret Story, qui se permet de hâcher menue la vie des candidats. Et même si les mecs n'attendent que ça et vendraient leur mère pour être sur TF1. C'est une entreprise malveillante, on les prend et on les tord (parce que quand ils ont mal c'est intéressant).
Cette année, il y a un couple: une cougar et un mec de vingt ans. Qui sont ensemble en essayant de ne pas trop penser au syndrome Demi Moore (qui consiste en: "oh mon dieu je deviens vieille tout cela aura une fin") (appelez-moi si vous avez besoin d'info people, c'est toujours le même numéro: Va niquer ta mère au 8 38 38). Et la production met en branle un grand mouvement de harcèlement, afin que chaque candidat leur répète que tout cela aura une fin, qu'il faut se séparer, que c'est pour le mieux, et qu'ils éviteront ainsi des souffrances inutiles bla bla bla. Et ils vont se séparer, parce que le harcèlement moral ça fonctionne bien.
Et maintenant, c'est pas trop des salauds internationaux les équipes de cette production? J'ajouterai la petite phrase dalai-lama: Tous les couples se séparent à un moment, alors pourquoi précipiter la fin juste parce qu'on l'entrevoit? Je veux dire, à part faire pleurer une meuf qui s'habille en Jennyfer, et un mec qui louche (parce que oui, ils ont aussi des tares physiques - c'est plus intéressant-, mais c'est toujours pas une raison pour les harceler)?

mardi 16 septembre 2014

C'est le moment d'écouter du zouk love

du genre déploration ("Je ne pense à toi qu'une seule fois par jour, mais cela dure 24 heures" "Mes pensées vont vers toi/ Je ne contrôle plus/ Et bien malgré moi/ Tu t'éloignes de moi/ Reste avec moi je ne peux vivre sans toi").
Ca tombe bien, je cherchais une bonne raison pour sortir au Réservoir (à part la perspective d'une agression sexuelle sauvage sur la piste de danse).

C’est ici que se clôture le week-end le plus long du monde,

 pour ma pomme (pour vous je sais pas) (et je m’en fous) (non c’est pas vrai, vous m’intéressez ; mais arrêtez de me mettre dans les listes de diffusion de vos expos de bijoux d’Amérique du Sud). Parce que déjà je suis dans un état de dark-moi-même à cause d’une extrême fatigue dont je n’ai pas le temps d’expliquer la provenance (j’ai cru que la rentrée c’était : moi, seule, sur scène, au Chatelet. Je travaille juste à Fontenay-sous-bois. Mais j’ai perdu toute l’énergie de mon corps à stresser, me préparer comme pour un marathon, et ressentir le contrecoup).
L’état de dark-moi-même, c'est une version irritable agressive de moi, un rien me met dans un état de souffrance et je pleure. Et je souffre, et je crois vraiment que je souffre. Alors qu’une fois que j’ai dormi deux nuits, je sais bien que j’ai réagi comme une actrice des Feux de l’amour. Ca y est j’ai dormi deux nuits.
Ce week-end, en plus de tout cela : j’ai affronté ma nouvelle hiérarchie concernant ma condition exécrable (j’écrirai un livre à propos de la condition de TZR, aka le remplaçant de l’Education Nationale qu’on charge comme un employé de France Telecom. Ca s’appellera Germinal. Vous pourrez pleurer à la fin). Je me suis sentie comme une mule qu’on charge tant qu’elle peut porter, et qu’on frappe un peu plus quand elle râle. Puis quand elle meurt on la change. Sérieux les gars, arrêtez le management sauvage, je ne veux pas me faire virer tous les ans (si vous vous calmez, je me calme aussi). J’ai oublié mes clefs dans le collège de Fontenay (et j’ai failli pleurer). Je me suis embrouillée avec Julie, puis réconciliée (je ne sais pas si vous savez l’énergie que ça nous prend). Je me suis faite recaler à Dreux, et j’ai souffert de la douleur de l’amour de la vie tout ça (c’est là les Feux de l’Amour). Mais comme dit mon père quand il me voit pleurer dans le hamac : des mecs, il y en a partout. En fait ça veut dire : arrête de faire n’importe quoi, t’as vu les gars que tu ramènes ? Mais je suis sur le coup, je bosse sur le projet. A un moment, j’envisage d’être aimée et épanouie. Ensuite, y’avait pas de train pour rentrer à Paris, on s’est fait arrêter par les flics à Vincennes et on a payé l’amende, et continué deux mètres plus loin dans l’illégalité comme des gangsters. Rassinoux m’a fait des câlins (ça c’est la partie où j’ai le moins pleuré), j’ai vu IAM en concert. On est rentrés de la fête de l’Huma vers quatre heures du mat’ en marchant, puis faisant du stop, puis en taxi, puis en vélib.
Depuis la rentrée, j’ai l’impression d’avoir vécu 6 mois, j’ai juste vécu 2 semaines. Et j’ai constaté qu’il y a toute une zone de stabilité autour de moi, que je peux m’appuyer et compter sur la gentillesse et l’amour de Djam, Julie, Rassine et mes parents (je remercie aussi mon producteur, sans qui tout cela n'aurait pas été possible, ainsi que toute l'équipe de tournage). C’était l’épreuve de la rentrée. On y a survécu, merci les mecs.

dimanche 14 septembre 2014

J'écris quand je me sens seule au monde; quand personne ne reçoit exactement ce que je ressens. Quand j'ai le cœur en petits morceaux, brisé, déchiré, lacéré. Quand je me sens incomprise, telle une adolescente qui se précipite dans sa chambre en claquant la porte. J'ai envie d'écrire en ce moment (message subliminal).
See you soon les bitches.