mercredi 24 décembre 2014

Je suis une tête de bois de compétition, mais je vais m'en sortir, parce que j'ai toujours tout résolu.

(Je dis ça parce que j'ai réglé mes troubles alimentaires, tout ce qui perturbait ma relation avec mes parents, et les problèmes avec la 5°8. J'attends la médaille.)

Lundi j'ai revu JB et quand on s'est quitté j'ai commencé à avoir des douleurs intercostales. Normal. J'ai été mal durant vingt-quatre heures. Djam m'a tenu la main, et m'a fourni une sécurité pour la nuit, ca m'a calmée (le principe de la sécurité: si je suis angoissée, je marche jusqu'à chez toi et tu fais ce que tu peux de mon corps agité de spasmes et agonisant; en général cette seule pensée suffit à empêcher le surgissement de la crise). Julie offre un soutien façon militaire et met un frein à mes envolées hystériques. C'est très efficace.
Djam était énervée depuis le jour où JB avait dit que j'avais des petits seins alors que c'est ce qui fait ma renommée dans mon groupe d'amis (ca, et le fait que je ris aux spectacles de Dieudonné). "C'est inadmissible", dit-elle, sans comprendre comment une telle ignominie a été formulée. Ensuite on s'est marré toute la soirée sur son statut d'adolescent.
- Il dit qu'il n'aura jamais de meufs, il a fait un pacte avec son pote.
- Et ils ont fait frères de sang ?
- A la sortie de Tonnerre de Zeus, au parc Astérix. Avant hier.
Allez les petits loups, lobotomisez moi, parce sur j'arrête jamais. Je vais chercher des trucs, là où il n'y a rien à prendre (j'entrevois, je perçois des évolutions auxquelles personne ne croit; alors qu'on pourrait supposer que le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes se tordent sur des montagnes de fanges. Mais non). Je suis une machine de guerre, j'arrive, laissez-moi faire.  

dimanche 21 décembre 2014

J'ai besoin, et ces besoins ne sont pas assouvis: d'au moins 10 heures de sexe par semaine, comprenant une alchimie physique; de confort psychologique; de débriefer des problèmes posés à Fontenay-sous-bois; qu'on se marre, qu'on soit bienveillants et qu'on pense avec précision dans un mouvement dialectique.
 Et cent balles, un mars et le château FisherPrice.

vendredi 19 décembre 2014

Quand je regarde un élève, droit dans les yeux à Vincennes, il baisse la tête et se met à pleurer comme mon cousin Louis quand il était petit. Quand je regarde un élève droit dans les yeux à Fontenay, il dit "bah quoi?" mi-amusé, mi-dubitatif. Il a pas bien compris le projet, je n'ai même pas de ceinture.
Je le connais, ton idéal de ne jamais éprouver d’affection pour personne, dormir sur un sol froid et inégal, et nourrir la mort de tes souffrances. C'est un prétexte tout ça. Je les connais, les poètes maudits. Vous n'êtes pas maudits; quand vous trouvez une meuf qui vous convient, y'a plus de maudit. Vous faites la cuisine et les photos sont sur tumblr, vous regardez des films sur des canapés Habitat, et la mort s'est fait la malle. Il s'agirait d'être un peu moins lâche que ça, les mecs. Ca suffit.

mercredi 17 décembre 2014

En ce moment je suis en train de devenir un mec.

Un mec comme ceux qui sortent avec Gwen. Ils ont deux femmes, plus une régulière, et ils pécho partout où ils sortent. Tout cela, sans que les différents noyaux de sociabilité ne s'entrecroisent ou se parasitent. Je drague, j'embrouille pour avoir ce que je veux. Je suis sans foi ni loi. Dites bonjour à la version pute de moi.
Apparemment, j'ai des lecteurs aux États-Unis, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Russie (toi, je crois que je te connais déjà), en Algérie, au Maroc et en Nouvelle-Zélande. Ca roule les gars? Vous faites quoi?

mardi 16 décembre 2014

"Pour avoir une chose que tu n'as jamais eue, essaye quelque chose que tu n'as jamais fait". La question c'est: que dois-je faire que je n'ai jamais fait? Du parapente?

La condition humaine

- Tu es très entourée, mais au fond, je vois bien que tu es seule. 
- Jure, ducon.

Sur les marches de Bastille, août 2014:

 - Si JB te rend heureuse, je me convertis au catholicisme et je porte une jupe en velours vert et un col roulé tous les jours. 
- Là tu te trompes. Il lui faut juste du temps. Huit-dix ans. 
Le truc c'est que j'ai foiré au niveau de la patience, parce que j'ai déjà un job à temps plein et qu'il est chaud patate.

Ces derniers temps j'en ai chié à Fontenay.

Je sais pas trop comment j'ai fait pour résoudre tout ca, mais j'en ai beaucoup parlé. 
- Je te passe ton père. 
- Pourquoi tu me passes papa? 
- Bon, ta mère m'en a parlé, et depuis je réfléchis, je réfléchis à ton problème, et... 
Mon père a réfléchi à mon problème. Julie a réfléchi à mon problème, Benjamin a réfléchi à mon problème, le mec de Mélanie a réfléchi à mon problème, on a tous réfléchi lors du brunch dominical à mon problème. Et cette semaine ça entre comme dans du beurre. Bim.

lundi 15 décembre 2014

Hier m'est venue une idée brillante: et si on niquait juste, mais juste, puisque tu ne comptes pas m'aimer et qu'on bénéficie d'une alchimie physique géniale que je ne retrouve nulle part?  
Je dors deux nuits, et j'ai de nouveau la force de me remettre en difficulté. Quelle petite maligne. Allez, coucou l'angoisse, espèce de bitch, je te cherche. A chaque fois je crois que j'ai compris mais j'ai pas compris. 
- Madame, pourquoi vous n’êtes pas là quelques fois le vendredi matin de 8  heures à 9 heures ? 
 - Ecoute. Je passe ma vie à me coucher à 20 heures, préparer vos cours et dénouer durant mes week-ends vos conflits de prolétaires hystériques qui ne savent pas communiquer. Je n’ai même plus la force de sortir à la Bellevilloise. Alors, quelques fois le jeudi, j’ai envie de niquer. J’ai envie que ça blam. Longtemps. Je détaille ?

mercredi 10 décembre 2014

Je crois que je viens de comprendre que l’angoisse ne se manifeste pas au hasard. Elle vient me dire quelque chose. Elle vient sonner l'alarme (sans blague). Et comme je suis d’une grande clairvoyance, je ne l’écoutais pas souvent, parce que je n’avais pas compris qu’il fallait l’écouter, je pensais qu’il fallait la craindre. 
 Elle vient me dire quand ce n'est plus possible, et vu sa force de persuasion, je ne peux plus refuser d'entendre le message.
Je pense qu'il y aura quelques cafouillages et rechutes, mais j'ai compris. J'ai envie d'ajouter: "alors, c'est qui le chef?", mais attendons plutôt de voir comment ça se passe.
Michel Berger sous la pluie de Gambetta à Vincennes avec un quart de lexomil. Le casque et la douleur. Ca c'est vivre. Moi aussi je suis un poète maudit. Je souffre autant que vos pulsions de mort d'égoïstes. Moi aussi j'ai la haine et je vous encule.

Je suis une assistante sociale cinglée.

J'ai absolument tout compris. Je suis d'une clairvoyance impressionnante.

 - Il a dit qu'il était pas amoureux de moi, que je n'étais pas son âme soeur, que j'avais qu'à me trouver un mec. 
- Et donc c'est fini? 
- Mais non. J'ai une hypothèse, il a des difficultés émotionnelles et de communication. Il dit ça mais il me kiffe de ouf. Il me kiffe mais il a peur de se l'avouer. C'est moi quand j'étais adolescente. On l'approche et il fuit, mais au fond de lui, il a envie. Je me drague à 18ans. J'ai toutes les clefs. Ca roule ma poule. 
- Et tu y crois? 
- Autant que je peux. 

 Parce qu'après voilà : c'est fini, je ne ferai plus l'amour jusqu'en 2017. Putain de fucking shit de bordel de merde de ta race.
Le royaume des bisounours vous salue. C'est nous, quand on chante dans la rue ou dans la cuisine de Claire, tout le répertoire de la chanson française nulle, quand on se vanne comme des brutes aux soirées.

lundi 8 décembre 2014

Ce qui est bien avec le lexomil, c'est qu'on peut dormir et respirer.

mercredi 3 décembre 2014

Ca y est, je me rappelle pourquoi mon blog s'appelle le blog le plus angoissé de Paris.