dimanche 8 mai 2016

Là tout de suite, je pète le feu. Je pète le feu de ouf (on est tous contents de l'entendre hein). Voilà voilà. 
 

jeudi 5 mai 2016

C'est bon, mon blog ne s'appelle plus "Le blog le plus révolutionnaire auto-fictionnel et angoissé de Paris". Il n'est plus le plus angoissé de Paris. J'ai appris à gérer mes émotions. Et ça, c'est bien (je me félicite). 
Il faut dire quelque chose de la meuf à l'entrée de la salle de sport. Elle a la tronche décorée, c'est Haussman en décembre. Elle a pris tout le rayon maquillage de Franprix en 2002 et elle se l'est mis sur la face. Y'a du blanc, du noir, sur les yeux, on ne comprend pas bien. Elle a pas tout capté elle non plus, t'façon.
Mes amis pensent que mon ex a assez attenté à ma dignité, et quand ils me demandent si je le vois encore, je dis: "je fais ce que je peux". C'est vrai, je fais ce que peux (et parfois j'ai des envolées d'espoir et de compréhension, mais comme c’est très unilatéral, ça retombe vite). 
C'est un running gag avec la FIWB. Ils pensent qu'à chaque fois que je veux le revoir, une nuée de pigeons devrait me chier dessus. Pour que je voie bien le signe. On a inventé une sorte de petite histoire de pigeons se jetant contre la vitre dès que j'en parle. Le pigeon met son petit casque, et va se jeter contre le carreau: " putain j'ai déjà du y aller mardi dernier et je me suis niqué la tronche, ce soir j'ai tout prévu"... 
Moi je sais pas, je me demande si j'ai une limite. Je me demande toujours si c'est pas ma faute ou que je ne suis pas trop susceptible, si je prends assez sur moi, si j’ai assez expliqué, si je suis assez claire. 
- Tu as assez expliqué. Tu es claire, tu es la personne la plus claire que je connaisse. Tu es mère Thérésa, tu es formatrice à l’ESPE, tu donnes des cours de communication non violente. 
Okay. Alors, c’est qu’il y a des choses trop difficiles à comprendre sur soi, à accepter avec lucidité, ou à travailler. Je vais conclure comme un kéké, puisque l’autre approche n’a pas fonctionné : « ça n’a pas marché ».

lundi 2 mai 2016

On a passé une semaine à Berlin avec la FIWB. J'ai du me retenir une dizaine de fois de faire pipi dans ma culotte. Ca ne m'était pas arrivé depuis la prépa les mecs. J'annonce: la vie était merdique depuis la prépa. La vie avait un arrière goût de pisse. Je retrouve tout doucement une sorte de force que j'avais perdue. Une sorte de joie. Une sorte d'élan vital, oui oui oui.

Une fois j'ai écrit: mon moment préféré c'est quand je me lève et qu'on prend le petit déjeuner tous ensemble. En fait mon moment préféré c'est quand je ris tellement que je peine à reprendre ma respiration et que je tape sur la table d'une main (la classe à Dallas). Mon moment préféré c'est quand Benjamin rit en se retenant légèrement de rire (plus facile à dire qu'à faire) et quand Rassinoux se tord sur sa chaise et se tient le ventre dans son pull bleu (c'est précis). 
C'est quand devant Neptune en pied tout nu avec une coquille de bernard-l’hermite sur le sexe, on prend des voix d'acteur porno de Perpignan en essayant de parler par dessus le fou-rire (veux-tu voi-re frétiller ma peti-te coquillette? oh, je sens là dessous que mon petit se-re-pent veut sore-ti-re). C'est juste que tout s'est relâché. On rigole pour n'importe quoi. C'est reparti.