dimanche 27 août 2017

"Elle est gogo danseuse, mais elle a l'air sérieuse" Singuila

En ce moment, j’ai un truc avec les renois (un truc pornographique ; si ceux que je rencontre pouvaient ne pas être totalement cinglés, s’il vous plaît, merci, on ferait l’amour plus d’une fois - c’est une idée que je lance). Certains grands renois, et leur présence dans les vidéos pornos. Ça tient de la pleine présence en méditation, quand on est entièrement conscient de chaque partie de son corps, plus que ça, comme si chaque partie existait, comme si chaque partie était investie d’une puissance calme et électrique à la fois, qui se répend comme par capillarité à tout ce qu’elle touche. 
 
En ce moment, je fais plein de trucs, je suis allée dans des ashrams tout nuls, qui tentaient le format secte sans vraiment réussir. Vous savez quoi les mecs ? Il vous manque la doctrine. C’est con, mais quand on dit n’imp’, c’est plus difficile d’avoir des disciples. Je dis ça, je dis rien. Continuez, dans vos fermes, à vous écouter parler tout seuls, devant une secrétaire de mairie moche et autoritaire (Nicole). Moi je vous regarde d’ici. Sinon, vous avez aussi oublié de mettre des cours de yoga, dans tout ce bordel, et moi je venais pour ça. Pas pour prier Saraswati et ta grand-mère la yogi.

J’ai vécu un rendez-vous génial qui dure sept heures, bâtard, je t’ai fait rire, j’avais envie de te caresser la nuque quand tu parlais de La Naissance de la Tragédie, j’avais envie que tu m’embrasses quand j’étais allongée sur le banc Place des Vosges. Alors moi je donne tout, je m’ouvre, je suis fraîche et dispose, j’ai mis autre chose qu’un pyjama, et tu ne tombes pas fou amoureux de moi. Azzyy. J’ai même arrêté de me faire arnaquer par Chaouki, je méritais une récompense divine :
- Marine, je t’aime, je veux me coller à toi dans ton lit et puis repartir et ne plus te donner de nouvelle jusque la prochaine fois ?
J’ai arrêté ça les gars. J’ai arrêté et j’ai fait face à tout ce que je ne voulais pas voir (il ne m’aime pas, il se fout de moi, il drague d’autres meufs partout où il passe, quand on aime quelqu’un on prend plus que deux heures tous les quinze jours. Quand je l’écris, celle-là, même moi je vois que c’est chaud). Je mets des limites, je créé mes règles.  On va jouer selon mes règles maintenant; et ça sera pas un game de fragile.

J’écoute du reggae, j'écris, et je sens l'énergie qui monte.  
Je reconnais exactement les phrases qui claquent, et celles que j'ai laissé passer parce que... j'avais envie de l'ouvrir quoi. Même si c'est pas génial génial, j'avais envie de l'ouvrir.
Un jour, je prendrai le temps de ne laisser que la chair, que la moelle (métaphore bouchère).