lundi 25 février 2019

Quand j'y pense, j'ai beaucoup résisté.

 J'étais là à lutter, à chercher de la joie, de l'énergie, pour compenser l'état d'érosion perpétuel dans lequel j'ai été élevée (c'est un puits sans fond, mon père est un virtuose: "il a voulu vous abattre" m'a-t-ont dit un jour. Eh bien c'est raté, mais il reste mille morceaux parfois.) Donc je savais pas, mais à l'époque, je tenais le bon bout. Je luttais bien (là j'ai un gros coup de mou depuis Noël, j'écoute les Forbans, on va voir si leurs sautillements vont raviver ma flamme). Et mes mecs: une bonne brochette de Mylène Farmer que je choisissais à l'amicale de Benjamin Biolay. 

 - Marine, tu es du côté de la vie. Moi celui de la mort. On n'est pas sur la même longueur d'onde.
 -Qu'est-ce que tu racontes JB? Tu fais de la permaculture; c'est la mort ça?  

 - Marine, arrête d'écouter tes musiques nulles et de danser. Je te vois joyeuse là. Viens on glisse comme des serpents virils entre les pièces de l'appart, et on peint des tableaux de personnages transpercés et découpés. 

- Marine, après toi, j'ai trouvé quelqu'un d'aussi noir et pessimiste que moi. Je suis enfin heureux. Enfin si on peut appeler ainsi cette lente agonie qu'est la vie, car nous nous acheminons vers le chaos, la guerre civile est à nos portes vois-tu. 

J'ai rien vu. J'étais là : "Quoi? Ils sont intelligents je vous signale". Oui oui oui. 

samedi 2 février 2019

Merci pour les intrigues dans Elementary, les gars, mais ça commence à devenir freestyle. Le meurtrier avait un dentier, qui avait servi de modèle à plusieurs autres dentiers frauduleux. Qui est donc le meurtrier qui a laissé des traces de morsure, parmi tous les suspects? On est sur un délire là. Appelez-moi pendant les séances d’écriture, j’ai envie de voir ça. Moi aussi je veux rigoler.