samedi 9 juin 2018

Quand je suis seule, et que je peux rêver, je rêve que je suis dans tes bras (bsartek, Michou Berger), et que c’est à la fois doux léger et tiède. Cette nuit j’ai rêvé que je te tenais la main, dans une immense verrière façon magasin de plantes, et j’inspirais, collée, la tête contre ton torse. Ton tee-shirt sentait la lessive et le frais, j’inspirais, j’étais étonnée que quelque chose de si bon existe tout de go devant moi.

Ma petite fille

Je ne sais plus si c’est vrai, ou si c’est moi qui me l’imagine, mais parfois ma grand-mère disait « ma petite fille ». Parfois, je me parle à moi-même, et ça commence par « ma petite fille ». C’est joyeux, optimiste, comme rassemblant ses forces tièdes et bouillonnantes, comme les yeux semi clos, recevant toute cette confiance, comme certain de la bonté qu’il y a à l’intérieur, comme pris d’une douce fébrilité. Sentir toutes ces forces en moi, reconnues par ce « ma petite fille ». « Ma petite fille », comme un sacré petite, comme un je sais bien que c’est dur, mais tu en as sous le pied et c’est surprenant, comme un tu es une mignonne petite personne que je chéris.

lundi 4 juin 2018

Bribes de désespoir et d'alopécie

Bribes de désespoir: 
- C’est le ramadan là. Je n’ai plus aucun partenaire sexuel. Renoi, rebeu, plus rien. Le vide intersidéral. Alors que je viens de me faire épiler. 
 - Bah ouais, mais ma vieille, c’est ça aussi, faut arrêter le communautarisme sexuel. 
- Putain, cette réplique est géniale. Ca te dérange pas si je la mets dans un article? 
- Non, vas-y, c'est de la littérature collaborative. 

Bribes d'alopécie: 
- Et lui, là, il est pas mal ! 
- Mais Marine, tu ne peux pas aimer tous les chauves ! Aimer tous les chauves, c’est comme aimer tous les blonds ! Ca n’a pas de sens, il y en a des moches ! 
- C’est vrai, dans les blonds, il y a Mickael Vendetta. 
 - Voilà !
- Mais dans les chauves, ça va, je t’assure. 
- Et bah, ils doivent être content de te trouver ! Ils doivent se dire qu’ils ont tiré le gros lot ! Tu es sur une niche écologique, tu sais, tu es seule sur le projet ! Moi aussi, si j’aimais les moches, comme toi, ça serait plus facile.