mercredi 30 décembre 2015

Parfois, il est deux heures du mat au mois d'août, on est assis sur la terrasse de La Londe les Maures, on fume des menthols et on chante la Supplique pour être enterré sur la plage de Sète. Parfois il est deux heures du mat et on est assis sur les lits d'un air bnb new age à Lyon, et Benjamin raconte une histoire policière dont les héros sont des insectes. Rassinoux fait des grimaces et me chatouille les oreilles.
Qui d'autre fait ca, hein, qui d'autre fait ca.
Parfois, on chante Shakira dans l'appart de Frau en inventant des paroles, et on joue à des jeux improbables dans différents endroits de Paris, dans des chichas, au Va-et-vient, chez Benjamin, dans l'appartement New age de Lyon. Avec Rassine, on a une chorale, juste nous deux, "Marine and the Rassinouses", ou " Rassinoux and the Marinouses", et on chante une chanson de Renaud. Depuis deux ans.
Être avec la FIWB, c'est enveloppant, jouissif, stimulant, reposant.
Mon moment préféré, c'est quand je me réveille doucement et que je rejoins le petit dej, autour de la table. Y'a du thé, ça vanne, Rassinoux a les cheveux en bataille, on peut rester là très longtemps jusqu'en début d'après-midi.
Dans Quelque chose noir, Jacques Roubaud conserve un oreiller, qui a l'odeur de son amour (elle est morte, alors il reste coincé dans son appart à écrire de la poésie). C'est la dernière source dont peut exaler son odeur. Il la sent mais l'odeur disparait petit à petit.
Je sens ton odeur qui disparait petit à petit.
J'ai les mêmes problèmes qu'il y a dix ans, mais j'ai beaucoup plus de solutions, et de l'expérience. Ca fait plaisir. C'est qui qui domine, deuxième édition.

mercredi 16 décembre 2015

La dernière fois j'ai vu un livre d'art mêlé de légendes indoues magnifique. Je l'ai acheté. Je ne l'achetais pas pour l'offrir, mais pour que ce soit le premier livre que je lirai à mon enfant. Aujourd'hui j'ai eu mal deux heures d'affilée à en crever parce que mon utérus se contractait, et je me suis dit que non, c'était pas du tout possible d'accoucher. 

Signé: Pénélope B., blogueuse-philosophe.