mardi 30 octobre 2012

En ce moment je déborde d’amour.

Je sais pas d’où ça vient. Déjà il est revenu (et ça c’est bien), et ensuite je l’ai redirigé ; forcément. J’ai envie d’appeler tout le monde « mon petit chat » et je fais des « ooh » attendris.
Ne m’achevez pas tout de suite. Ca va redescendre.
On vient me faire des câlins. Ca vient peut-être de mon look american apparel (également appelé look pyjama pour les plus hermétiques à la mode). La vie est cool. Je suis contente de voir la face de mes amis. Les filles font des micro-siestes posées sur ma poitrine. Cet endroit où les pulls très doux ont toujours senti un parfum exactement maternel chez ma mère et ma grand-mère.
On dort à trois dans mon canapé lit, avec Rassinoux le poulpe (les tentacules se déploient dans la nuit). On se dit qu’on s’aime vers trois heures du matin dans les chambres-dortoirs de Saint-Lyé-la-forêt. La dernière fois c'était sur les bords d'une fontaine à Bourges. On va au théâtre à soixante-douze, dans un indien de La Chapelle où Rassinoux raconte ses aventures (une histoire de colocation catholique pratiquante-scout-d’extrême droite-en fac d’histoire), on fume des kréteks sur la terrasse de Benjamin et on raconte la blague de la petite fille et de la Ferrarri pour ceux qui ne la connaissaient pas. On chante en traversant le Jardin des Plantes. Vers deux heures, on écoute un conte indien en buvant un lait chaud dans le canapé. Je prends la 2 avec Djamila, et on mange des nounours en guimauve.
On se connaît, on se comprend. Je vous connais. Et je vous aime. Et ça c'est cool. On verra si j'ai le prix de la poésie en 2013.

dimanche 21 octobre 2012

Je sais bien que je ne suis pas passée par toutes les phases de l’adolescence.

Et que c’est maintenant ; je dois en passer par là. Quand j’écoute skyrock assise sur les machines de la laverie. Quand j'écoute Noir Désir sur mon ipod dans le train, avec Pauline. A deux sur les écouteurs. Quand je fume du mauvais shit et que je me retrouve dans Requiem for a dream, à appeler Gwen pour qu’elle me maintienne en vie, le temps que je redescende. Quand je m’enthousiasme comme quand j’avais dix-sept ans. J’ai pas envie de travailler, j’ai envie de traîner la nuit, de rouler en voiture les fenêtres ouvertes et la musique à fond, j'ai envie d’aller à des concerts d’Orelsan. A ce point là. Je l’avais dit quand j’ai récupéré mon moral, qu’on n’était pas sortis de l’auberge. En plus j’ai des boutons.
Vas-y trop le seum la miss.

vendredi 19 octobre 2012

J'ai trouvé une expression à ajouter à "miss": "t'es sérieux, là?". Que tous ceux qui disent "t'es sérieux là" sortent tout de suite. De toute façon on est déjà deux sur le blog. J'ajoute le seum, le swag et oki.  Je sais que vous me comprenez.

mardi 2 octobre 2012

Comment je suis back dans les bacs!

C’est le retour de mon moral à la lycée : confort, excitation, impatience, joie débordante et sautillements. Je fais enfin partie des gens qui ont l’air d’avoir pris de la coke, alors qu'ils ont juste la pêche. C’est revenu alors que je croyais que ça ne reviendrait jamais. Il me fallait juste quelques années de convalescence (c'est pas grave). 

lundi 1 octobre 2012

Longtemps

j’ai fumé pour apaiser mon angoisse. Maintenant je fume pour apaiser mon excitation. C’est assez merveilleux comme ça sans que j’en rajoute et ça peut disparaître à tout moment si je me la joue trop.