jeudi 22 décembre 2016

« Une grosse voiture et une grosse queue, c’est ça que tu veux » Booba. Bé deux zo bé ah. Mais comment as-tu deviné le dessein secret enfoui en chaque femme, Booba ? Des années pour le cacher, et toi en une rime, boum. Tu nous démasques.

Le résultat de mes dernières rencontres :

je crois que les hommes veulent m’impressionner. En me racontant chacun des voyages effectués durant leur vie, les gens connus qu’ils côtoient, quand je parlais au médecin de Teddy Riner, quand j’étais à une soirée avec Pierre-Emmanuel Barré, leurs délires si drôles avec leurs amis. Soit c’est ça, soit ils ont des actions chez Go voyage. Je ne vois pas d’autre explication. Deuxième résultat : le mec avait un tatouage de femme étranglée, sur le torse. Il était content. Naturellement, je lui ai demandé un second rendez-vous. Au commissariat.

Article intitulé:

De la légère différence entre un cours de gym suédoise à Vincennes où les femmes sont toutes rigides et effrayées, et un cours de dancehall à Ivry où les meufs sont des danseuses pro ou quoi, aussi à l’aise que dans un clip de Sean Paul. La confiance.

Alors maintenant je chante dans la rue.

Comme le mec de Dreux, grand, maigre, qui portait un vieux casque aux arceaux en métal, avec des embouts en mousse. Le mec fou qui agitait un seul doigt à côté de sa tête pour battre le rythme, et qui chantait à haute voix dans la rue. Je chante à haute voix dans la rue moi aussi. Principalement la nuit, quand il n’y a plus personne et que je rentre, et quelques fois en plein jour. Parfois je me sens tellement bien, je regarde juste le ciel en sortant du RER, ou avant de traverser la rue. Et je m’en bats la race qu’on m’entende, j’ai envie de chanter. Il y a toute cette énergie qui sort de moi.

J’ai lu dans un livre pour enfant

quelque chose qui sonnait comme ça : « Quand on lui annonça que sa mère était morte elle pleura. Mais l’homme savait qu’elle ne pleurait pas la perte de sa mère ; elle pleurait la perte de la mère parfaite qu’elle n’aurait jamais. C’était comme si la possibilité d’avoir une mère aimante, se repentant et revenant à de justes sentiments, était morte à jamais en ce qui la concernait. ». C’est un peu ce que je ressens quand je me sépare de quelqu’un. C’est l’idée de l’amour qu’il aurait pu/pourrait me donner, qui rend la chose difficile. C’est l’idée –fugace, l’idée ; merci la méditation, mon cerveau est normal désormais quel soulagement quel bonheur quelle gratitude- que je n’aurai jamais ce genre d’amour qui me fait pleurer.
Je suis totalement confiante. J’ai confiance en ce que je donne, c’est bon, joyeux, curieux et attentif. Je peux construire quelque chose de beau. Je suis loyale et patiente. Ce que je cherche est pur, organique et ça coule de source. Je vois exactement ce que ça donne. Je me sentirai très légère, et je te sauterai dans les bras. Tu seras étonnant, mon petit chat.

Petite théorie de la semaine :

j’ai l’impression que ça y est, je vois les gens plafonner. Ca plafonne, ça plafonne. La marge de manœuvre est épuisée Vous êtes là, dans votre fonctionnement, vous n’en sortirez pas un autre job, un autre moral, un autre salaire, ou un autre couple. Peut-être que vous ne savez toujours pas aimer, que vous avez toujours peur des mêmes choses, que vous êtes toujours malheureux ou très moyennement heureux, que vous bloquez sur les mêmes choses. On a la trentaine les gars. C’est fini l’espoir que tout change demain matin au réveil. Sans stratégie, c’est mort. A côté, il y a ceux qui avancent, qui réfléchissent, qui thérapie cognitive, et comme de par hasard ce sont mes amis. Cœur cœur. Cheh.