lundi 22 février 2016

Je ne vous ai pas dit, je lis le Tao Te King.

Et je vais faire une retraite de méditation de pleine conscience dans un monastère cet été. 

On m'a perdue là. Si mon moi de 18 ans me voyait, il me mettrait dans le même sac que la tante de Boris qui ne voulait soigner son panaris qu'avec des plantes (et qui finalement avait perdu son doigt je crois: le truc con de hippie). "N'importe quoi, des sciences non prouvées, les gens croivent vraiment n'importe quoi, comme si respirer, manger du romarin ou se piquer avec des aiguilles ça faisait quelque chose". La différence avec mes 18 ans, c'est qu'un jour, j'ai cessé d'être une sale conne. 

samedi 20 février 2016

Franchement les mecs,

 je suis retournée sur mon blog d'adolescente: http://marinethefouine.skyrock.com, et c'est mieux qu'ici. Mes phrases étaient drôles, j'avais une pêche de malade. En plus, je n'étais pas si idiote. Et j'avais le temps d'écrire, de polir mes phrases (comme je voyais Boris tous les 3 mois. Big Up Bobo!). Il y a des trucs que j'ai perdus en route, que je vais récupérer de ce pas (la pêche, la joie, la confiance). 
Pour la première fois de ma vie, je me sens patiente et optimiste. J'ai géré une IVG toute seule (et une opération des amygdales, hé ouais, j'ai plus peur des hôpitaux), je travaille en REP plus avec agressions sur les personnels, j'ai eu la force de gérer mes troubles de l'alimentation, mes angoisses. Je sens que je vais survivre aux deuils, voire qu'ils sont naturels (avant je bloquais, de tout ce qu'il peut y avoir dans un blocage d'absolu). J'apprends à être un individu optimiste et serein, à entretenir des liens apaisés avec les autres, demain je chante "let the sun shine" avec une robe à fleurs et voilà; rendez -vous dans un Ashram en Inde l'année prochaine.

J'ai une (nouvelle) hypothèse (c'est pas comme si on avait été mille à y penser avant).

Les personnages de The Walking Dead, sont une métaphore de la vie réelle.

Il y a les personnages qui ne veulent pas voir les difficultés, qui font comme s'il n'y en avait pas, ils tueraient ceux qui leur montrent, car ils se sentent menacés (parce qu'alors, il n'est plus possible de les ignorer et tout leur équilibre précaire s'écroule), et qui se trouvent pris par surprise au dernier moment. Ceux là sont foutus. Ce sont les habitants qui ne veulent pas voir les zombies qui envahissent Alexandria, ceux qui ne veulent pas voir les risques sanitaires de la vraie vie, ceux ne veulent pas voir ce qui les bloque et qui provoque encore et encore le retour de comportements ou d'émotions délétères. Ils font l'autruche et c'est mal parti pour se mettre à l'abri, en ignorant le risque.

Il y a ceux qui ont la force et l'aplomb de se protéger et de protéger les autres. Ils dégagent quelque chose d'admirable, ils sont des humains complets, en pleine possession de leurs moyens. Il y a ceux qui n'ont déjà pas la force de tenir sur leurs jambes, qui ont peur, comme le pasteur. Ceux là ne peuvent déjà pas se protéger, ils ne peuvent protéger personne, ils ne peuvent appartenir à aucune cellule de survie de manière pérenne. C'est une métaphore de la vie amoureuse et de famille pour moi.

Il y a ceux qui ne peuvent pas rompre les liens, laisser partir les autres, comme la blonde qui se fait bouffer parce qu'elle ne veut pas lâcher la main de son fils, qui se fait bouffer lui aussi (la poésie de The walking Dead). Il y a ceux qui conservent leur force après un deuil, ils ont perdu leur mari, leur famille, comme Michonne, mais ils continuent à vivre avec autant d'aplomb.
Il y a ceux qui sont capables d'amour dans les difficultés, comme le chinois (je ne sais plus son nom).
Il y a ceux qui sont tenaces et optimistes et qui cherchent juste le moyen de rétablir l'équilibre même quand ils sont submergés par une planète recouverte de zombies. Rick est de ceux là. 


Même en partant de la grosse infirmière qui fait des crises d'angoisse (c'est moi ah ah), il y a moyen de faire face. Il y a moyen d'aller chercher l'humain fort, autonome et à l'équilibre, en dégageant ce qui nous laisse dans le déni, la peur etc. Ca nécessite lucidité, ténacité, résilience et les bonnes méthodes.

Signé: Les sciences cognitives.

J'ai une (autre) nouvelle théorie.

J'avais pas compris en harcelant mon ex pour tout un tas de choses (qu'il soit affectueux, qu'il ne s'énerve pas contre moi en disant que je lui fais honte, que ma manie de réfléchir sur tout est détestable et maladive -merci beaucoup, moi aussi je t'aime-, qu'il me soutienne pour l'IVG...), que ça ne marche pas comme ça.
Les gens donnent tout ça naturellement, dans un lien d'amour. Il ne me viendrait pas à l'idée de harceler mes amis pour qu'ils arrêtent de me dire que je suis faible, une pute etc. Parce que premièrement ils n'ont jamais dit ca. Et deuxièmement, à leur contact, je me sens complète, sûre de mes qualités, soutenue. Quand j'ai besoin ils se manifestent naturellement, ils écoutent mes besoins et ne les nient pas, une fois que c'est bien expliqué.
Ca n'a aucun sens de quémander quelque chose qu'on ne nous donne pas. Ca n'a aucun sens de harceler quelqu'un pour discuter, avoir des câlins, être aimé valorisé et soutenu. Ca n'est pas une lutte, c'est un élan, naturel et mutuel qui passe ou non entre deux personnes.

Il peut y avoir des problèmes à régler, mais ca ne marche que quand les deux sont demandeurs d'une évolution, d'une discussion, veulent comprendre l'autre. Tout le blabla qui rend apaisé un lien quand il y a des remous, ca suppose avant toutes choses cet élan d'amour, de coopération bienveillante.

samedi 13 février 2016

Il ne s'agit pas de recommencer avec les mêmes paramètres, il s'agit de changer les paramètres. 

Signé: Ta race

Mon père me demande toujours

comment va mon mec. Parce qu'il s'identifie à lui. Mon père a des problèmes d'agressivité qu'il a du mal à gérer. Il croit que mon mec m'aime, mais qu'il est un peu con, comme lui. Sauf qu'il a oublié un petit détail. J'ai déjà du lutter pour apaiser mon angoisse, pour pouvoir vivre une soirée, une journée seule, sans croire que j'allais mourir ou devenir folle (mon père est "un peu con", il m'a répété pendant des années que j'allais finir schizophrène, que j'étais une "sousouille", que personne ne pouvait m'aimer parce que j'étais trop grosse, il était "un peu con"), alors je ne vais pas me remettre dans une situation où on me pète la gueule. Les gens "un peu cons", voient mal les conséquences ce qu'ils répètent; mais moi je les sens bien. Surtout quand je ne peux plus respirer pendant six mois. Je ne veux pas vivre au milieu des insultes, des discussions qui se tendent quand ça commence à piquer pour lui, du rejet physique, de la violence psychologique.
La colère, ce n'est pas moi qui la cause parce que je renverse un verre ou que je mets du concombre par terre, que ce que je dis ne fait pas plaisir, ou que je refuse les insultes. 
La colère, c'est vous, et vos enfances merdiques et injustes, c'est la difficulté de vivre quand on est livré à soi même à l'âge adulte, ou c'est pas ca, c'est ce que vous voulez, mais c'est pas moi. Réparez-vous, je suis une personne dont il faut respecter l'intégrité psychologique. Je mérite qu'on prenne soin de moi, qu'on me caresse l'épaule et qu'on m'embrasse. Pas qu'on me pète la gueule. 
Et le mec ça fait des années que ses relations foirent dans la colère, et jamais il n'envisage qu'il peut simplement avoir des troubles du comportement à régler.
 Si tu ne peux pas voir que quand tu m'insultes, c'est ta capacité à réguler tes émotions qui est en jeu, et que ce n'est pas moi qui "cherche", on est dans une zone qui ne me va plus. Parce que ça fait longtemps que je suis patiente et que je prends sur moi. J'ai vraiment fait preuve de patience. 
Par là, tu vas comprendre que je ne suis pas la bonne, que je ne t'aime pas, que je te dévalorise. Parce que je pointe quelque chose à régler chez toi. Tu m'appelleras quand tu auras une relation épanouie sans régler tes trucs. Appelle moi bien. Fais un poster, un site internet. 
Le mec n’a pas compris les bienfaits d’une relation, qui tiennent au fait qu’on est compris, et accompagné, mais pas soigné khmal ! Je ne vais pas par ma présence t'empêcher de t'emporter. Tu dois travailler à apaiser ce qui fait que tu t'emportes.
Tu vas dire que je suis insupportable, parce que tu renvoies toujours la balle. Mais quand tu notes quelque chose : je le change, j'y réfléchis, j’y travaille, je ne te fais pas de mal volontairement. Je suis réactive. Je ne t'insulte pas durant des mois, je ne te quitte pas, je répare toujours ce qui dysfonctionne. 
Tu as mal. Mais je ne te fais pas de mal. Tu es en colère, mais je ne provoque pas ta colère.

jeudi 11 février 2016

Concernant mon trouble anxieux, autrement appelé angoisse de pute, j'ai sorti les armes de destruction massive depuis un an et j'ai des progrès assez intéressants. Voilà la liste (ça peut toujours servir, je vais vous les énumérer, on sait jamais, ne me dites pas merci): 
J'ai vu une psychologue spécialisée en thérapie comportementale et cognitive pour désactiver les traumatismes et les situations anxiogènes, pour apaiser la petite voix qui me susurrait des trucs horribles en toutes circonstances ("tu n'es pas à la hauteur", "il va partir et tu ne t'en remettras pas", "personne ne t'aimera jamais", et autres joyeusetés). 
J'ai vu une naturopathe/diététicienne pour changer mon alimentation afin de favoriser le fonctionnement de mon système parasympathique: le but, ne pas provoquer de pic d'insuline, bien digérer (toutes les 40 secondes, les intestins envoient à l'insula, le centre du ressenti dans le cerveau, un message pour préciser si ça va ou pas, à partir de ces messages se crée la sensation du bien-être) et ne pas stresser le corps. 
J'ai appris les auto-massages de certains points pour me relaxer, la méditation et la respiration ventrale. 
J'utilise les plantes en huiles essentielles sur mon front (tilleul camomille menthe poivrée diluées dans du millepertuis), j'ingère des plantes dont le lilas et le millepertuis; je prends des probiotiques "La Royale", car le microbiote des intestins a une influence sur la force et la constance psychologique, la capacité à se remettre des échecs. 
Et j'ai fait des séances d'acuponcture pour rééquilibrer les énergies qui parcourent mon corps (si on peut envisager qu'une autre médecine que la fabuleuse médecine occidentale qui shoote au lexomil et ne sait pas traiter la souffrance psychologique, l'ecxéma, le mal de dos, qui dit qu'on n'a rien quand elle ne sait pas quoi faire, qui ne peut même pas mettre en garde contre l'agroalimentaire, existe).
En ce moment, je pense à un truc. Je pense qu'il y a un problème occidental qui rend difficiles les relations de couple heureuses. 

Premièrement, il y a le mythe de la rencontre amoureuse:  ils se rencontrent bim bam boum, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Entre temps, tout va bien, pas de dispute, pas de divergence de besoins, pas de colère, pas de jalousie, de besoin d'éclaircir des malentendus ou des mots blessants, d'être rassuré. Rien.
Donc c'est facile après on imagine qu'un couple "normal", c'est un couple heureux sans rien faire. Et c'est inscrit et gravé, ça ne sort pas de la tête. Entreprendre l'empathie mutuelle, parler, régler les blocages, les peurs, ça, c'est un signe qu'il faut arrêter la relation. Or la relation commence exactement là où ce travail commence. Vous voyez le truc qui rend fou? Voilà voilà. 

Deuxièmement, petite précision: dans le mythe de l'amour, l'autre nous "rend heureux". Si on ne va pas bien, la conclusion est que la relation n'est pas suffisamment adéquate. Ce qui occulte totalement la qualité réelle du bonheur: qui est notre capacité à être serein, sans peurs. C'est notre capacité à avoir niqué la petite radio intérieure qui chuchote des trucs de bâtards qui influencent notre comportement ("elle va me quitter", "ce n'est pas la bonne", "je ne suis pas assez bien pour elle"). Des gens amoureux fous, souffrent de troubles personnels. Ils sont malheureux, les pauvres. Ce n'est pas l'autre qui nous rend heureux si on ne tient pas déjà sur nos jambes (je sais, c'est tentant; mais ça n'a pas marché pour mon angoisse, j'ai du faire autrement).
C'est également occulter la force d'un traumatisme de l'enfance. Il suffirait d'être amoureux pour que tout cela cesse (la peur d'être abandonné, la sensation d'être déjà abandonné, la sensation de grande solitude, la peur d'être nul et que personne ne nous aime; au passage: merci l'éducation par des parents valorisants et sécurisants; continuez comme ça)? On n'attend pas que le couple répare notre jambe cassée. Alors pourquoi attendre que le couple répare notre souffrance psychologique?
Hé franchement, ça ne va pas vous plaire, mais une relation, ça met en lumière les troubles de l'attachement. Ca me parait évident. C'est sûr que tout seul, ça va bien, puisqu'il n'y a pas d'attachement. Bande de moules.

lundi 8 février 2016

Vous savez quoi? Le problème, c'est que j'ai confondu mon métier et la vie privée. J'ai cru que recevoir des insultes, recevoir la colère de l'autre, c'était normal. J'ai cru qu'il fallait juste ne pas le prendre pour moi. C'est lui qui est à bout, ça ne dit rien sur moi, ces insultes. J'ai cru qu'il fallait revenir dessus, expliquer, trouver l'origine de la colère, l'apaiser, rassurer. Qu'il fallait être patient, se mettre à sa place, comprendre ses émotions. 

Or pour certains, c'est juste une question de rapport de force. L'empathie, la compréhension, le travail sur soi, ça ne résonne pas. Si je gueulais plus fort et que je le rouais de coups, peut-être qu'il me respecterait et que je serai une fille pour lui. 

Puis il répliquerait, et je rendrais les coups. Ca finirait en dents cassées et côtes fêlées, les poings en sang et des bleus. Là je serais une fille pour lui. Franchement, c'est ça une relation stable et perenne. 
La question que je me pose, c'est "pourquoi Beyoncé se balade toujours en culotte sur scène?"

vendredi 5 février 2016

Où est-ce que je vais quand j'ai des trucs à dire et que personne ne m'écoute? Ici, bingo. On est toujours trois pélos, et ca fait du bien (Bonjour les pélos! Ne m'envoyez plus rien sur mon mail la_vie_est_un_long_fleuve, je ne peux plus y accéder).

Il y a toujours un moment où je pète un câble dans une relation. Je ne sais jamais si j'aurais du prendre plus sur moi ou si j'ai déjà assez piétiné ma dignité, mais je cale. Arrive un moment où c'est plus fort que moi, je ne peux plus continuer en l'état (je le dis en criant et en pleurant - on pourrait faire plus clair dans l'expression, mais l'intention y est). Avec JB, c'était parce qu'il me disait de me trouver un mec et qu'on se voyait une fois tous les trois mois, entre, le silence. 
Cette fois-ci, j'ai un peu honte d'afficher la liste, mais peut-être que la honte est utile: tu m'as insultée de pute, de tarée, de pauvre prof de banlieue, tu as dit que j'étais faible, que je n'avais pas de monde intérieur, que je n'étais pas musicienne (piano, guitare; quand j'aurai sorti un album en duo avec Doc Gyneco, qui c'est qui rigolera). Le ton de ta voix monte quand j'exprime un besoin (partager les tâches pour me reposer, ne pas être seule pour lire un résultat d'analyse de beta HCG, être soutenue autour d'une hospitalisation, que tu ne dormes pas chez une fille), le ton monte comme un prof agacé par un élève qui recommencerait encore et encore les mêmes conneries, un élève à qui il devrait encore faire la leçon. Tu fais comme s'il n'y avait que tes besoins vraiment réels et importants, et moi qui t'emmerdes à côté. J'ai fait un IVG et tu m'as quittée en m'insultant de pauvre fille qui comble son vide avec un enfant qu'elle rendra malheureux (doucement, j'allais y aller à l'hôpital, je ne comptais pas avoir un enfant sans monde intérieur). Tu ne m'as pas soutenue avant, pendant, après, car tu devais déménager. Tu as dit "tu me stresses à me faire chier pour que je sois là à te manifester de l’intérêt tout la journée, alors que je suis en train d'emménager" (la question est: mais pourquoi j'ai continué à te côtoyer? Et moi j'envoie des textos, des mails, j'envoie des perches, j'essaye de discuter, je te dis que je t'aime, j'essaye de te faire comprendre que je ne vais pas m'en aller et que je vais gérer ça avec toi, miskina l'assistante sociales tarée, le retour, parce que toi c'est pas ton projet de gérer ça! Ca te dérange pas toi de m'insulter! Ta conclusion, c'est juste que je ne suis pas une fille pour toi! Une fille pour toi fait en sorte que tu ne l'insultes pas, par un habile jeu de...karaté? Il faut te patater la gueule? Il faut de la haine à balancer en retour? Il faut qu'on ait envie de te latter la gueule à toi aussi fils de chien?). J'ai enduré des mois où tu ne voulais pas me toucher, où tu me rembarrais à chaque fois que je t'approchais, où tu disais que tu étais malheureux, bien plus malheureux avec moi qu'avec tes autres meufs, tu as dit que j'étais la seule fille avec laquelle tu ne voulais pas habiter, qu'avorter c'est rien, tes autres copines l'avaient fait avant moi, que moi ça allait durer quatre jours mais que toi tu allais galérer bien plus longtemps pour emménager. Tu ne t'excuses jamais sincèrement, et tu hausses le ton en disant que tu le fais déjà tout le temps. 

Tout ça sans aucune remise en question ou volonté de trouver le problème. Ou le problème c'est que tu ne veux plus rester avec moi (ce qui expliquerait que tu me quittes tous les deux jours; tout ça semble prendre forme). Mais alors pourquoi tu ne prends pas tes couilles pour me quitter en vrai? Le problème officiel, c'est moi qui suis chiante, ou c'est que "ça ne marche pas", ou c'est que tu es "un peu con". Le niveau zéro de l'analyse; le niveau zéro du travail sur soi, du pardon, de la bienveillance, de l'empathie; le niveau zéro d'une relation.

jeudi 4 février 2016

On m'a donné deux très bons conseils, auxquels j'ai (eu) envie de m'attacher : "Un jour, tu te réveilleras et tu auras oublié Boris", ça, c'était vrai même si j'y croyais pas du tout au début. Et "Un jour tu l'auras ta maison et ton labrador". Et il faut savoir que c'est presque une insulte de la part des filles: la maison et le labrador.