mardi 29 mars 2011

Par solitude j’entends une solitude dans le domaine du positionnement existentiel


Moi j’en ai rien à foutre, puisqu’on est toujours seul (je viens de m’en rendre profondément compte ; avant je m’en rendais superficiellement compte ; le passage c’est quand tu vomis tes tripes en pleurant tel un hystérique, je pense; à partir de ce moment : là tu as bien compris et la vie peut reprendre son cours. Tu es un peu plus proche de Hank) je vais reprendre ma vie, je n’allais de toute façon pas me décalquer aux myorelaxants – quoique certains lecteurs m’aient envoyés des demandes du type : ne te suicide pas s’il te plaît ; viens on va marcher dans un jardin de Paris je te pousserai en fauteuil roulant et je te mettrai une poche de perfusion. C’est gentil –mais j’aime pas trop les piqûres.
Il y a du soleil, j’ai une carte UGC illimité et les pizzas en bas de chez moi ne sont pas mal. Puisque déjà quand j’étais en couple j’étais seule (mais c’était tout de même différent, puisqu’il existait un espoir, de ne pas être seul, que l’autre s’intéresse à notre être, à notre bien-être) ; je peux bien supporter d’être seule seule.
Quelques fois j’envie ces gens qui sont mariés (chienne de superstructure capitaliste) et dont la vie est confortable puisqu’ils ont signé un contrat qui les oblige à rester ensemble : d’un point de vue existentiel, ils sont accompagnés.