dimanche 10 juillet 2011

Bazinga

J’ai passé quelques jours comme une merde à regarder The Big Bang Theory. Je commence à comprendre le fonctionnement de mon moral. Il ne faut pas s’arrêter. Il ne faut pas que je sois désœuvrée. Ce qu’il faut éviter, c’est de réfléchir à des choses personnelles. Comme embrasser toute l’ampleur de sa solitude existentielle. Mauvais mauvais.
Quand je suis en partiels, pas de lexomil. Au travail, pas de lexomil (sauf quand la feue équipe voulait entrer dans un débat sur la peine de mort ou sur qui est le plus mignon parmi les troisièmes ; laissez-moi vous dire : pédophilie les filles ; je sais bien que vous êtes teubé, mais à un moment donné il faut comprendre, les enfants c’est interdit).
J’ai écouté du reggaeton, et c’est ça qui m’a sortie du truc. Parce les Rougon-Macquart, Julien Sorel : non. Pas d’amélioration du moral. Par contre : « j’aimerais trop qu’elle m’aime, mademoiselle Valérie », truc du fond du slip : oui. Amélioration du moral. Alors j’étais obligée, j’ai continué à écouter du reggaeton pour sauver mes perspectives d’existence à moyen terme. Ca parlait ça parlait, dans une langue approximative, quand tout à coup je distingue une phrase en français : « c’est une affaire qui se réglera à l’horizontale ». Jure. Figurez-vous que ça ne règle aucune affaire, alors arrêtez de faire les chauds. Regardez plutôt Secret Story, on y distingue un espoir de salut.