mardi 30 octobre 2012

En ce moment je déborde d’amour.

Je sais pas d’où ça vient. Déjà il est revenu (et ça c’est bien), et ensuite je l’ai redirigé ; forcément. J’ai envie d’appeler tout le monde « mon petit chat » et je fais des « ooh » attendris.
Ne m’achevez pas tout de suite. Ca va redescendre.
On vient me faire des câlins. Ca vient peut-être de mon look american apparel (également appelé look pyjama pour les plus hermétiques à la mode). La vie est cool. Je suis contente de voir la face de mes amis. Les filles font des micro-siestes posées sur ma poitrine. Cet endroit où les pulls très doux ont toujours senti un parfum exactement maternel chez ma mère et ma grand-mère.
On dort à trois dans mon canapé lit, avec Rassinoux le poulpe (les tentacules se déploient dans la nuit). On se dit qu’on s’aime vers trois heures du matin dans les chambres-dortoirs de Saint-Lyé-la-forêt. La dernière fois c'était sur les bords d'une fontaine à Bourges. On va au théâtre à soixante-douze, dans un indien de La Chapelle où Rassinoux raconte ses aventures (une histoire de colocation catholique pratiquante-scout-d’extrême droite-en fac d’histoire), on fume des kréteks sur la terrasse de Benjamin et on raconte la blague de la petite fille et de la Ferrarri pour ceux qui ne la connaissaient pas. On chante en traversant le Jardin des Plantes. Vers deux heures, on écoute un conte indien en buvant un lait chaud dans le canapé. Je prends la 2 avec Djamila, et on mange des nounours en guimauve.
On se connaît, on se comprend. Je vous connais. Et je vous aime. Et ça c'est cool. On verra si j'ai le prix de la poésie en 2013.