vendredi 22 avril 2016

Je me rappelle d’une sensation très fugace. C’était l’aube, un samedi matin, et je rentrais chez moi. On sentait la lumière qui commençait à poindre, et je traversai le passage piéton entre le parc et le RER. Je me suis sentie heureuse d’être vivante et d’être là, à regarder la rue et tous ces arbres. 
Je revenais d’une soirée chez Cédric, on avait fait un bad avec de la beuh trop forte et on s’était retrouvés à agoniser, assis comme des loques sur le lino de ses toilettes. Moment de solidarité s’il en est.