lundi 2 juillet 2018

Mon avis modéré sur les plans culs,

 autrement intitulé, « tu veux bien qu’on profite de notre alchimie physique, sans être en couple ? », ou doucement renommé « Oh oui, j’en ai autant envie que de me pendre ».  
Il y a toujours d’anciennes relations, de toutes nouvelles relations, dans lesquelles on sait qu’il n’y a pas/plus de lien d’amour, mais l’autre voudrait bien un lien quand même, parfois comme ça, à la dérobade. A la débandade. A la va que je te pousse. 
La réponse de notre ami Benjamin, le gars qui gère absolument tout de A à Z, ne vous inquiétez pas, tout est tranquillement sous contrôle, le gars est parfaitement sain d’esprit :
-Je décline l’offre, car il apparait qu’à la fin, je ressentirai une certaine souffrance, que je préfère éviter. Ainsi je me protège et te souhaite bonne continuation.

Moi, maintenant, je commence comme Benjamin mais au bout de trois quatre relances, je finis comme ça :
- Tu oses demander ça, sale chien de la casse ? Tu crois qu’on peut se servir des gens ? Tu sais ce que je pense des plans culs ? C’est un truc de paumés, des gens incapables de sentiments humains, c’est en deçà de l’humanité, c’est la crasse, c’est la lie de l’humanité, et franchement j’ai même pas envie de te parler, on est à la limite du sociopathe, j’ai pas envie de finir comme toi. Je te vomis.

Il y a un petit progrès. On est sur de l’esquive bien plus efficace de ce qui causera une douleur (car on n’est pas aimé comme un être humain entier dans le plan cul. C’est ça qui cause une douleur). On est sur du progrès, parce que deux ans après notre « rupture » (a-t-on véritablement été ensemble ? Non selon la police, peut-être sincèrement une semaine maximum, selon les manifestants), Chaouki m’envoyait encore des « tu es où ? », et je répondais en stoppant toute activité, donnant mes coordonnées GPS, et en l’attendant sur le lit, un cocktail de fruits frais à la main. Evidemment, que pouvait-il arriver d’autre (rien), je finissais à pleurer par terre comme une pauvre petite tragédienne, d’une tragédie toute nulle où personne ne meurt à la fin, où juste, je le savais depuis le début, un gros chauve vient deux heures pour niquer à moitié bien, et à moitié selon le concept de coercition progressive que vous pouvez trouver sur ce site :
https://antisexisme.net/2017/10/27/coercition-graduelle/, et puis repart. Ce gros chauve perfide et luisant du front, le gars dont le cœur est un puits sans fond habité par des goules (Un méchant à inventer dans Toklien ?), qui n’a d’autre mode que le plan cul.