jeudi 23 juin 2011

Je veux, des nuages noirs, dans le ciel de l'été / Je n'ai plus rien à voir, sans toi je suis brûlée

Amis de la poésie, Luce vous souhaite le bonsoir (j'avais déjà prévenu que j'écoutais de la merde).

Cette nuit j'ai rêvé de Boris. Il venait manger à la maison. Peinard. C'était pour dire qu'il avait été en prison, et que c'était pour ça qu'il n'avait pas pu me parler du tout, ni répondre à mes mails depuis quatre mois. C'était donc ça. C'est pas parce qu'il s'en fout de ma gueule et qu'il aimerait tant ne plus jamais avoir à me croiser. Non non. C'est la prison. Il avait du manger trop de Croustibat que c'en était devenu illégal, je sais pas. Rester chez lui tellement longtemps qu'il avait enfreint la loi.

Je déteste ce genre de rêves. Vraiment des fois je me réveille et j'ai envie de mourir (mais je prends un lexomil). Je fais l'effort de ne pas y penser, mais mes rêves sont de gros tortionnaires. Ils sont là depuis le début pour combler les trous. Au début je rêvais qu'il venait me dire au revoir gentiment, ensuite qu'il venait me voir pour qu'on reste en contact, on allait au musée. Les rêves m'ont tout fait; en tout cas, ce dont j'avais besoin si on considère une séparation sympathoche. Je m'auto-remercie donc de m'être fait doucement passer la pilule. C'est fou comme on est efficace face à la douleur. Maintenant laissez-moi tranquille.