vendredi 20 juillet 2012

La question que je me pose c’est :

où étais-je ? Et surtout, pourquoi me suis-je absentée de 19 à 25 ans ? C’est un peu long pour laisser les clefs. J’ai bien peur d’être grave partie en cacahuètes. J’avais perdu la flamme, je m’étais fourvoyée (oh mais John que nous est-il arrivé). J’avais peur de tout, j’avais peur du métro les gars. Alors qu’on me l’a souvent fait remarquer : la pire chose qui puisse arriver, c’est qu’il s’arrête dans le tunnel ; et a priori il y a peu de chances pour que la rame entière perde connaissance ou meure dans d’atroces souffrance. J’avais arrêté de me maquiller. C’en était trop pour moi.
Maintenant on peut se marrer. Dans tous les sens du terme.
J’ai encore des dossiers sur mon vieil ordinateur. Des mémoires de philosophie de ses amis prétentieux et nietzschéens, qui mettaient 1. des illustrations entre deux de leurs phrases grammaticalement bancales et 2. en illustration : des photos pornos de Kim Kardashian (c’est pas ça le problème, moi aussi j’aime bien les Kardashian). Quel flan.
Quelles photos de toi tout nu (heureusement que je suis gentille – de toute façon elles sont toutes flatteuses). Je me rappelle quand tu as essayé de te percher dans un arbre de la maison de Rouen, avec un masque de corbeau, pour un projet photo. De tes projets « œuf » et « ogre », qui comprennent des photos de tes amis tous nus eux aussi (j’ai la collection –je peux faire un album Panini comme ça).