lundi 10 décembre 2012

Ce soir,

 je me sentais comme un soir où je pouvais sortir parce que mon mardi était bouclé. Quand je sors, je scrute Paris des yeux, avec un intense bonheur (étant donné que mon quotidien, c’est -biffetons, shit, baston- le RER et la nationale qui va à Villecresnes). Je prends tout, du bus 86, des balades dans les rues, du Reflet Médicis où j’étais allée voir un Godard avec une poursuite en marche arrière accélérée la dernière fois avec Mélanie, jusqu’à la Sorbonne, dans laquelle je me glisse, dans les salles de l’escalier C que je vais respirer (fétichiste du bois vernis de l’escalier C). Laisse tomber. Poreuse et triste.