dimanche 29 septembre 2013

Le soir je rentre et je commence à écrire des articles,

 que je ne termine jamais parce que j'ai autre chose à faire. Aller à des soirées ou corriger les rédactions de mes petites peluches de quatrième (je ne sais pas si l'image sera validée par les parents d'élèves) et de mes premières.
 
J'ai des premières, et même si j'ai été dubitative quelques temps, ca commence à rouler (la question, c'était: est-ce que la bête allait me dominer, ou est-ce que j'allais dominer la bête: ils sont presque quarante, ils sont bourgeois, ils sont là pour essayer de me mettre une race - ce ne sont plus des peluches; mais ce ne sont pas non plus des gangsters, et trois semaines m'auront suffit pour les mater ces bâtards). Mes efforts de mise en place portent lentement leurs fruits. Y'a moyen de s'éclater, y'a moyen de créer une ambiance de travail et de bien réfléchir, que ça devienne important, un truc personnel. Pas juste de l'école. 
 
Y'a moyen de moyenner de s'éclater la rate, comme d'hab. Ca s'annonce bien. Au début, j'étais dubitative. Il y a toujours une période de latence, le temps que je me mette bien, et qu'on joue selon les règles de Madame Reine. Pendant cette période, faut pas me demander si ça va - parce que je suis à deux doigts de me reconvertir dans les assurances.  
 
Les petits de l'année dernière m'envoient des mails pour savoir comment je vais et où je suis -pas dans le 77 et ça c'est bien. Ca va merci. Par exemple, j'arrive à ne plus sortir avec des fous furieux. Je suis sur la voie de la sagesse.