mercredi 18 septembre 2013

La semaine dernière, je me suis faite agresser sexuellement par une copine de Julie,

 qui a voulu poser sa tête sur mes seins et respirer mon parfum. Ensuite elle m’a demandé si j’avais déjà envisagé de faire l’amour avec une fille.
A partir d’un moment (trois verres de rosé portugais), on se dit tous qu’on s’aime, c’est toujours, toujours pareil. On repart avec le dernier métro comme des vieux de la vieille, à la fin de leur journée harassante (maintenant qu’on travaille). Rassine est assise sur un fauteuil du quai de métro. Elle tourne la tête et me dit « je t’aime, tu sais ». Mon regard de braise, mon parfum - et la courbe de mes seins- l’avaient sûrement séduite. Entre nous tous, c’est tellement chaud et stimulant (ça a l’air sexuel comme ça, oh oui, ça l’est). Personne n’a notre force, quand on est lancés (j’ai même le droit de vanner Claire sur ses petits cheveux, autour du front). Personne ne nous aime comme nous nous aimons.
C’est pour ça que le mec des chèvres n’est pas assez.