dimanche 9 mars 2014

Je ne sais pas si c’est le dosage hormonal de mon corps fluctuant,

qui fait que quelques fois je me sens la dernière des baleines ; et quelques fois, beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines ; dans un état de tristesse et/ou d’angoisse (ça c’est le meilleur) tellement pénible, et dans un état de joie intense.
L’été de ma troisième il a fait très beau. Ma mère m’a emmenée avec elle dans un supermarché où on n’allait jamais d’habitude. C’était un nouveau territoire. Il y avait quelques arbres, il faisait frais. Je me rappelle m’être sentie très bien.
Elle m’a acheté l’album de Jenifer (oui oui) (et alors) (un jour je trouverai quelqu’un qui m’aimera pour la complexité de mes accointances musicales -en dehors de Sanaa qui connait Boom Boom de Factor X ; on chante du RNB des années 2000 en soirée, les autres se retiennent de vomir et épongent le sang qui sort de leurs oreilles ; j’adore chanter à tue-tête, c’est un de mes plus grands plaisirs dans la vie – après youporn-). Sans parlementer, sans se plaindre. Elle était de bonne humeur. Ca coûtait quand même 100 balles. Je l’ai écouté tout l’été dans ma chambre-sauna. Mais cet été là, il y avait un petit vent qui traversait les vélux, j’étais bien.
 Hier, sur mon lit au soleil. J’écoutais l’album de Jenifer. Je ressens encore le bonheur intense, comme ça au débotté. Ca, ça veut dire que je ne suis pas complètement foutue.