jeudi 7 août 2014

Pour que j'écrive, il faut que j'aille bien.

J'ai pas trop le temps d'ouvrir ma gueule quand toutes mes forces sont tendues vers un objectif: ne pas partir en cacahuètes. Et par "partir en cacahètes", je n'entends pas me battre dans la rue. J'entends l'angoisse, la vague de panique qui submerge comme une vieille pute.  

Mais ne vous inquiétez pas, je continue à regarder Secret Story, à voir mes amis qui sont gentils, que j'aime et sans lesquels le monde ne serait pas le même (on a tous une couleur de bisounours, moi c'est rose), et à voir des mecs qui sont encore plus instables que moi (mais où est le plaisir sinon). Avant de me pécho, il faut qu'on discute douze heures de nos angoisses, de nos troubles et de l'influence du milieu -nos familles. C'est la parade nuptiale des mélancoliques (aussi appelée: la parade nuptiale des déglingos).
Laissez, je gère. C'est une question d'habitude