dimanche 29 janvier 2017

Il y a une puissance qui émane de moi

(je me sens comme un personnage de Dragon Ball Z entouré d’une boule de feu, vous voyez ? et sinon, vous les voyez mes références littéraires ?), quand je porte des bagues et des montres pour homme, une chemise et des baskets, quand je marche dans la rue avec mon casque, quand je regarde mes élèves entrer dans ma classe, quand ils me saluent dans les couloirs et m’appellent « madame » avec joie, respect et reconnaissance, quand je sens que je gère quelque chose qui effraie tous les autres profs (« laissez-moi passer, je m’occupe de Fanta »). Je sens que je participe à une puissance globale avec la FIWB quand on joue, quand on crie tous ensemble, autour d’une table ; avec mes élèves, quand on réfléchit tous ensemble et que je suis adossée au mur, que je creuse leurs réflexions de mes questions, et prends des notes au tableau façon carte mentale. Je me sens heureuse quand je danse à une soirée, ou dans un cours de danse, quand je chante sur de la musique à fond dans ma cuisine quand la maison est vide, quand les autres ont de la répartie, quand on rigole comme des perdues avec Debarbiche, quand Lucile fait des vannes sarcastiques, quand je constate que vous me connaissez bien, que vous avez reconnu ce qu’il y a en moi, et que moi aussi je vous vois les mecs, je suis heureuse quand je vois l’intelligence et la vanne au travail. Ca c’est l’état pétillant, mais il y a aussi l’état heureux méditant, un peu comme une enveloppe plus douce et plus calme.