mercredi 7 juin 2017

Aujourd'hui, intéressons-nous à un phénomène sociologique des plus intéressants:

 le fonctionnement du couple, dans la chanson "Pourquoi chérie", de KeBlack. Dans cette chanson, survient ce que j'appellerais le phénomène Adam Smith dans l'Essai sur la richesse des nations.
Ce qu'ils prônent est immonde. Pas de race. Moins mille sur l'échelle de Richter de la race. Ils avouent tout, comme si c'était juste normal et que ce n'était pas l'objet de honte, comme si c'était une information comme une autre.
Pour Adam Smith, il s'agit de l'utilisation de la classe ouvrière, payée à peine suffisamment pour survivre, dont certains membres décèdent. C'est sur cet équilibre entre la vie et la mort que se calcule le salaire. Je cite librement Adam Smith: "Bon, il y en a qui meurent de misère avec un salaire, mais c'est pas graaave graaave, tant qu'il en reste pour travailler". Pour les mecs dont on parle aujourd'hui: ils trompent leur meuf, l'avouent, mais c'est la vie, c'est comme ça. Et attention, c'est là que ca devient rigolo: la meuf ne devrait pas s'en formaliser! 
" Je niais des screens et des bails /  Etre sérieux? non j'ne suis pas capable /  On pouvait s'en sortir, mais toi comme par hasard /  Toi tu retiens le pire". Petite précision linguistique: des bails c'est faire l'amour avec quelqu'un. Le mec a été pris en flag de tromper sa meuf, mais ils peuvent s'en sortir ensemble. Si! C'est facile. La meuf n'a qu'à ne pas retenir uniquement le pire aussi, avec son petit côté pessimiste là, ca gâche tout franchement.
Intermède science fiction: une fille a trompé son partenaire. Alors le mec est trahi, plus de confiance, plus de respect; puis tombent l'oppprobre et la honte publique. En deux minutes, c'est une tchoin pour toute la vie, et sur sa porte il y a écrit pute. Mais quand c'est le mec, ça va. Ca passe. Il faut arrêter de faire sa chochotte, et ne pas retenir le pire.
Sois sérieux mec, soit tu es pour le polyamour et tu laisses les filles faire pareil, soit admets que tu es une vomissure de rat. C'est comme tu veux, vraiment.
Le refrain: "Y'a des hauts, y'a des bas/ Mais pas de quoi perdre la raison". Le relativisme moral. Allez! Encore un petit: "c'est booon, c'est pas graaave graaave", utilisé depuis la nuit des temps par tous les gros bâtards de leur race.


Mais va manger ta mère en forme de nénuphar. Qui t'a dit que la vie c'était comme ça? Qui a dit qu'on pouvait être un si gros malade mental?

Oui, je suis sur le sujet du couple, en ce moment, jusqu'à ce que je le résolve en trouvant un état optimum qui m'aille et m'épanouisse. En attendant, j'observe les couples et les gens, j'analyse et je créé l'objectif exact qui m'intéresse. Ces dix dernières années, j'étais obsédée par ma contribution à la révolution, puis trouver le bonheur humain, la stabilité et l'enthousiasme. Une fois que c'est intégré à mes pratiques quotidiennes, je passe à un autre objectif. Après avoir statué sur le couple, je veux être danseuse de dancehall, faire du stand up, et des études de médecine. 
Petit précis à l'usage de vous les meufs:
Bon. Comment on fait quand on est coincée à aimer un queutard? Et qu'on est capable d'une grande mansuétude et de pardon? On fait comme pour arrêter la clope avec les pratiques méditatives. On se remet dans son corps, et on ressent le goût et la texture d'une clope et on a envie de vomir. On en revient à la sensation, et elle nous guide assez bien.
On se remet dans la sensation que procure le couple. Ca fait quoi dans le corps? Ca donne quelle impression? Quelle émotion? Si c'est lourd sur le cœur, ca serre le plexus solaire, si ça pique, si ca donne la nausée, envie de pleurer, la rage, la haine, les mâchoires serrées, et si c'est l'effet que nous fait le couple, et qu'on le ressent chaque jour et qu'on s'en rappelle quand le queutard appelle en numéro inconnu (vis ma vis de meuf amoureuse de Chaouki), alors c'est plus facile.