samedi 19 mai 2018

Hé, Philippe Jaenada, tu nous soûles avec tes « Anne-Catherine et moi ».

Anne-Catherine et moi on lit des livres dans notre appartement décoré sobrement mais dans une bulle de confort, d’amour et d’évidence, Anne-Catherine et moi on va dans les Pouilles en vacances avec notre fils et le trajet en voiture est une aventure à la fois habituelle et merveilleuse, Anne-Catherine et moi ceci cela, Anne Catherine et moi gnagnagna, à tout bout de page. 
 Mais moi j’ai toujours voulu ça. J’ai toujours voulu « Anne-Catherine et moi », depuis… depuis que j’ai 17 ans. Et quand est-ce que ça va arriver, « Anne Catherine et moi »? Si possible, que ce ne soit pas, Anne-Catherine, si possible que ce soit un gros chauve trapu avec une barbe et que j’aime et qui m’aime (et dont la courbe des yeux fait le tour de mon cœur).
 Philippe Jaenada, je l’ai rencontré par mail quand j’étais adolescente, et que j’avais écrit dans Voici. Il me parlait déjà de sa femme et son fils. C’est bon, on la voit l’existence délectable que tu ne peux t’empêcher de citer encore et encore. Hé, Philippe Jaenada, on se ressemble. On a un peu le même humour, et on veut tous les deux aller dans les Pouilles tous les étés avec Anne-Catherine et Ernest. Je pense qu’on devrait être copains.