lundi 20 août 2018

Ca fait quasiment un mois

que j’ai le dos plus ou moins bloqué selon les jours, sur l’échelle de la chiale en rampant sur le lit après avoir mis dix minutes à aller faire pipi. Je vous le dis, mon énergie perdue depuis le Boris, elle est là. Le réservoir s’est rempli au fur et à mesure des journées passées immobile. Elle déborde. Elle est là, elle pousse, elle veut faire de la danse, du yoga chaud, elle veut courir dans le bois, sauter sur l’elliptique, sortir, sortir, sortir, vous voir, chanter dans la rue, parler aux inconnus, visiter des pays en sac à dos, faire le ménage en faisant des moulinets de cuisses sur de la trap (chacun se fait son image mentale, je vous laisse libres). 

 Hé, vas-y, si tu restes même pendant les semaines d'anxiété, si tu restes même quand je travaille (c'est-à-dire que, combinées, ces périodes représentent 90% du temps), au lieu de me laisser au bout du roul’ torchon, chiffon, carpette dès le lundi soir, je te paye un grec.