jeudi 26 mai 2011

Hier, j’ai fait un mauvais rêve,

dans lequel certains pions m’accordaient leur pardon -de déchet de l'humanité- (parce qu’ils avaient vu que je travaillais vachement mieux que le cocaïnomane: c’est toujours pratique). Au bout d’une longue conversation qui récapitulait leurs griefs, ça finissait comme ça :

- On va quand même se parler hein, on travaille ensemble presque tous les jours.

Je reconnais que ça peut paraître logique. Mais non. Alors là je ne suis pas d’accord du tout du tout.
Et tout à l’heure, une des pionnes qui adore le frère brun basketteur dans les frères Scott me dit :

- On va quand même se parler hein, on travaille ensemble presque tous les jours.

Je le savais je le savais. Pourquoi moi. Jésus Marie José Pérec (non ce n’est pas Pénélope Bistoufly qui a inventé cette blague ; c’est pas moi non plus, mais j’ai le droit de l’utiliser) Pitié, Dieu, toi qui veille sur cette Terre et qui a sorti mon vieux voisin du coma en 1957 : pourquoi moi. Et là j’ai dit :

- Oui…Enfin, tu sais, je comprends vraiment que vous n’ayez pas envie de me parler. Après tout ce que j’ai fait (j’ai quand même été sur l’île Maurice dans un hôtel tout en or, et ce, avec l’argent du contribuable -c'est-à-dire deux fois 574 euros). Non, je comprends qu’on va devoir se parler, mais je sais que ça va être très réduit.

Je sens bien que c’est mal barré. Et merde.