dimanche 8 mai 2011

J’ai connu

un mec qui disait que j’étais « douce ». Toi, tu m’appelles comme ça parce que tu m’as vue exclusivement sous lexomil (et la nuit ; donc forcément : la plupart du temps je dors, la nuit). Laisse moi te dire que dans une semaine j’ai prévu d’arrêter le lexomil et de revenir à une conduite nonchalante mais dynamique, gesticulante et stridente comme autrefois. Et là, ça m’étonnerait bien que qui que ce soit me trouve douce (de toute façon, je n’aurai plus d’amis).
Je sens bien tout cet enthousiasme qui attend de revenir, et qui dissimulera la panique de la solitude existentielle: bien foutu. Je t'attends (Pars vite mais reviens tôt; il pleut, je ne sais pas si je t'aime; ne le dis à personne).