lundi 2 mai 2011

Je crois que le problème

c’est que j’ai trop cru que les gens pouvaient m’aimer. C’est quand on est habitué tout petit ça. Après on ne sait plus distinguer ce qui a été de ce qui va nous arriver. Mes parents et ma grand-mère qui m’ont élevée ont fait preuve d’une grande dévotion (ma grand-mère me laissait son fauteuil tous les mercredis après-midi pour que je regarde Le club Dorothée). J’ai cru un peu trop longtemps que je serai entourée de personnes qui m’aimeraient moi plus que les autres.
C’était donc faux. Maintenant que je l’ai compris, je suis moins allègre. Je suis aussi moins stressée ; et tout a un peu moins d’importance. Je suis là toute seule, tout le monde s’en fout (sauf ma mère qui raconte jusque chez le banquier que j’ai un master de philosophie mention bien à la Sorbonne – dans l’ordre). Quoi que je fasse désormais, le prix de ma vie a baissé. Donc je n’ai plus besoin de faire quoi que ce soit. C’est toute une attitude par rapport au monde qui change. Je ne sais pas encore trop quoi en faire.