samedi 11 février 2012

Je me baladais peinard sur facebook,

n’ayant pas du tout envie de regarder le facebook de Boris ou de sa meuf à travers les failles de sécurité (si ; c’était le moment où je n’arrivais plus à me retenir, je me retiens en général et depuis longtemps, pour mon propre bien). Quand tout à coup j’ai reconnu la pliure de son coude dans une chemise aux manches retroussées, et son implantation de cheveux derrière un masque tête de bouc je ne sais pas quoi lors d’une performance dans un tout petit coin de la photo. Laisse tomber. J’avais arrêté le sport depuis Noël. C’est aujourd’hui le moment de m’y remettre pour barrer la route à tout ce qui peut, pourra, pourrait ressurgir (le principe de précaution : courir, un hammam avec la BFF, en sortir épuisée, voir un film à Odéon, et dormir, si j’ai encore un petit reste de quelque chose, l’éteindre avec ce que vous savez).
Ce que j’aime vraiment faire en ce moment, c’est sortir la nuit dans notre bar de Bastille, avec Mélanie, et du troisième étage surplombant les lumières de la nuit (oui je fais de la poésie quand je m’ennuie, c’est beau hein), parler de Michel Houldebecq et d’autres choses en mangeant un tartare, rentrer en noctilien écouter cocoon, mettre mes pieds sur les sièges de devant au cinéma et tout ça.