mercredi 16 mai 2012

Au Printemps de Bourges ou à Berlin,

il y a toujours un post-it ou du papier à cigarettes pour faire un jeu de qui suis-je (autrement appelé, mais qui est collé sur mon front/ma frange de biatch) ; vers quatre heures du matin quand on revient d’un club électro, dans le salon de l’auberge de jeunesse du bord du canal. Une fois que Djamila et Emilie ont retiré leur pantalon parce qu’on est tellement mieux sans. « Je suis le mec qui nous a grave embrouillées alors qu’on allait au Wansee » ; Schlachtensee oui, mais encore faut-il être dans le bon train ; « je suis la fille du lit en face de celui de Djamila », contre laquelle nous avons joué une bataille des plus stratégiques. J’ai aimé Berlin ; d’ailleurs vous me verrez dans le bar au canapé rouge de Kreuzberg le printemps prochain. J’ai adoré qu’on fasse du toboggan et de la balançoire.
C’est ce mois-ci seulement que j’ai compris (mieux vaut tard que jamais ; j’avais une petite expérience de l’alcool) qu’avec assez de tequila, je peux danser sur n’importe quelle batucada, ou même, tenez-vous bien : de l’électro minimaliste. J’ai adoré ces vacances.
Je veux vivre une vie d’éternel divertissement, sortir me déchirer en club et mettre des mini-shorts. Heureusement que je me suis construite dans le camp des moches depuis l’adolescence, sinon je n’aurais jamais pu aller à l’université. Ca rallonge aussi ma durée de vie, parce que je peux basculer à tout moment du côté des Bruno. J’ai le passif qu’il faut.