mardi 26 juin 2012

Souvent le soir,

vers deux ou trois heures du matin, vient le moment où j’ai une montée d’acide. C'est-à-dire (que je ne prends pas d’acide, mais) que je ressens le besoin de faire quelque chose d’absolument fou, de vivre un truc quoi. Ca monte ça monte, et je ne peux pas rester dans cet état. En général, je fume des roulées à ma fenêtre en écoutant Nina Simone très fort, puis j’attends le lever du soleil en regardant le plafond. Parce que oui, parce que je ferais bien des trucs fous, mais 1. Mes cheveux ont assez pris, ils n’en supporteront pas plus. 2. Je sors déjà tous les jours que ma carte bleue BNP fait et je ne dors pas la nuit. 3. Je suis incapable de baiser avec des inconnus, même s’ils sont le sosie de Nicolas Bedos ou un philosophe analytique idole de mes jeunes années (on ne se refait pas, que voulez-vous, je ne sais pas le faire, toutes mes molécules disent non, à la limite je préfère encore mon pote qui lit le figaro.fr).