samedi 13 juillet 2013

Je rencontre un petit problème «déontologique».

Il y a un fossé, entre ce que je vais faire l’année prochaine, et ce pour quoi je me prépare depuis deux ans, dans ma tête, quand je pense à des cours, à des situations, des méthodes… Je pensais que je serais à Vitry, que j’allais beaucoup pleurer tous les soirs, la première année, et puis peut-être qu’on se serait éclaté un peu la rate quand ils auraient vu qu’on pouvait faire des choses. J’aurais appris à régler des conflits, j’aurais pu progresser vachement, et leur servir à quelque chose. Comme dans Esprit rebelles, avec Michelle Pfeiffer.
Or je suis en bas de chez moi, chez les riches. D’ailleurs j’aurai des élèves que j’ai eus quand j’étais pionne. Ils sont devenus grands. On bossera le bac ensemble, on jouera dans les films de Julie Delpy. Hier j’étais écartelée entre la frustration, la danse de la joie -c'est en bas de chez moi-, et la peur -de ne pas être à la hauteur. On ne bosse pas pareil à Vitry et à Vincennes.