lundi 22 septembre 2014

Tout peut arriver.

C’est quelque chose que je n’avais pas vraiment envisagé.
Parce que premièrement notre copine du lycée qui ne voulait plus entendre parler de nous, a repris contact avec Gwen. Elle a pris dix ans pour revenir, okay, mais elle est là. On va donc y aller doucement, et je pointerai ma face l’année prochaine, ou bien jamais, pour ne pas la brusquer (parce que j’ai tendance à brusquer les gens, vous savez).
Deuxièmement, dans le film de Kervern et Delépine avec Michou Houellebecq : Michou semble avoir trouvé la joie. Enfin, un tout petit peu, ensuite il se jette d’une voiture pour se suicider car une bitch l’emmerde - j’y réfléchis toujours -, et j’étais la seule à rigoler du désopilant de la scène dans le cinéma. C’était MDR PTDR à plein de moments, mais j’étais la seule à rire. Les autres spectateurs étaient prostrés, leur visage se décomposait. Alors les gars, on peut plus plaisanter quand on est à deux doigts du suicide, quand la vie est un lourd sanglot entrecoupé de douleurs fulgurantes (faut que je m’achète un carnet de poésie)? Vous n’avez pas éclaté de rire à la fin de Nymphomaniac ?
Au passage, je reviens sur ma position concernant Michou : il ne va pas du tout mourir, j’avais mal interprété la désintégration de son visage en couverture des magazines (la mâchoire et la drogue, une vieille histoire). Son corps va bien, il est maigre certes, mais il a des jambes de cycliste. Tout ça m’a donné envie de continuer mon projet de thèse. Mais je ne peux pas, je suis fatiguée depuis que je suis une mule de l’Education Nationale. A plus dans le bus (celui qui dure une heure entre mes deux collèges, chaque midi).