lundi 7 novembre 2011

Trois heures et demi du matin, c'est l'heure de dormir non. Le CAPES de lettres est quite a litte bit dans deux jours, et étant donné que j'ai passé toute une année à dire que c'était de la merde, j'ai interêt à 1. dormir, et 2. ne pas le rater, car 3. sinon j'aurai foutu la honte à tout l'UFR de philosophie de Paris 1 (des gens admirables, à l'exception des secrétaires évidemment; ils ne méritent pas ça).
On m'a enfin vendu de la beuh, l'embargo est levé. Mais je refuse de l'utiliser pour l'instant. On ne sait jamais. Des fois qu'un bédo perturbe mon équilibre cérébral, n'importe quoi, les neuro-transmetteurs, quelque chose, et que mon esprit efface des parcelles de la grammaire du français contemporain ou pire: de l'ancien français. Non non non non. Nos quidons que le preudhom le roi arthu etc. etc. les bases faibles les bases fortes, la relatinisation et les subordonnées substantives attributives (je les ai découvertes celles-là, elle n'existaient pas à Dreux -j'ai découvert également, les subordonnées dans leur ensemble, les divers emplois de l'infinitif et j'en passe; il serait temps de recruter des professeurs, pour les enfants d'Eure-et-Loir non. Nous on faisait du dessin en CM2, c'est normal?).
En conséquence (de l'imminence du concours) je ne prends rien du tout. Ni doliprane, ni lexomil, j'hésite même pour mon anti-histaminique. J'essaie de garder une conscience claire des choses (il paraît que c'est mieux mais quand je serai prof j'aurai tout le loisir de devenir alcoolique).