mercredi 19 juin 2013

Faut pas me laisser seule les mercredis après-midi pluvieux.


Quand je dois faire la sieste pour récupérer 1. d'une nuit passée dans une file d'attente du Grand Palais. La sueur ruisselant le long de nos colonnes vertébrales respectives, avec Djami. On était en plein mois d'août, et je lui racontais ma séance de mimes sur la scène 2 acte I du Médecin malgré lui avec mes sixièmes; ils sont innovants, j'aurais pas cru; on commence à bien se marrer; ils vont me manquer ces petits bâtards. Et 2. d'un voyage en noctilien avec des mecs chelous (je ne quitterai jamais Paris, même les noctiliens ne pourront pas me déloger; c'est vrai tant qu'il n'y a pas d'armes blanches, est-ce que c'est grave, un peu de pisse, un peu de vomi? C'est toute une ambiance, c'est comme ça, et si ça m'a semblé désagréable au début, c'est juste que j'ai encore jamais participé à une baston, mais ça ne saurait tarder. Ensuite je descends et je rentre chez moi en dansant sur des musiques inavouables, quand personne ne me voit dans la rue).

Ne me laissez pas seule les mercredis pluvieux, parce que c'est évident, je ne fais pas la sieste. Non. Je me retrouve sur M6 replay à regarder Christina Cordula. Et on sait bien que ce n'est pas une bonne idée.
 
PS: A la rubrique des expressions pourries, je rajoute une préposition dont le mésusage m'est insupportable: "sur", comme dans "je vais sur Paris". Et le doublet gagnant, remportant tous les suffrages: "je monte sur Paris". Sinon j'ai encore mieux: "je monte sur Paname". Emballé c'est pesé, prix 2013 de l'expression de boloss.