dimanche 2 juin 2013

Pour mon anniversaire

 j’ai invité tout le monde, la FIWB et affiliés, dans mon jardin de Dreux, à boire de la tequila, fumer des royales menthol, et danser le mia à la lumière de très grosses bougies (un de mes trucs préférés dans la vie).
Mes parents croyaient que les flics allaient débarquer parce qu’on aurait mis Kanye West trop fort. Comme lors de ma boum en quatrième. Ils voulaient aussi m’interdire d’avoir une sono. Ils ont cru que j’avais douze ans. Mais je n’ai plus douze ans. Et oui. J’ai dix-sept ans maintenant. Alors laissez-moi vivre un peu, merde, je suis une femme.
Les meufs m’ont fait une choré hip hop-street-sexy bitch sur du Sexion d’assaut (rien n’aurait pu me faire plus plaisir ; rien). Capuches, lunettes noires, booty shake. Vous êtes merveilleuses. Vous êtes le soleil de ma vie, la couleur de l’amour, tout ça.
J’ai eu droit à la totale, afin de reconstituer mon ego (un peu meurtri, par différents évènements que je ne citerai pas, enfin si quand même, notamment « REINE=PUTE » sur une porte dans le collège vendredi ; tranquille, les aléas du métier-). On m’a dit que j’étais sexy, viens on dort en cuillère. Câlins collectifs, et moins collectifs. J’ai enfin emballé Clairassinoux. J’aurais largement pu pécho Julie sur les coussins de la terrasse. Mais j’étais trop fatiguée.