samedi 20 février 2016

J'ai une (nouvelle) hypothèse (c'est pas comme si on avait été mille à y penser avant).

Les personnages de The Walking Dead, sont une métaphore de la vie réelle.

Il y a les personnages qui ne veulent pas voir les difficultés, qui font comme s'il n'y en avait pas, ils tueraient ceux qui leur montrent, car ils se sentent menacés (parce qu'alors, il n'est plus possible de les ignorer et tout leur équilibre précaire s'écroule), et qui se trouvent pris par surprise au dernier moment. Ceux là sont foutus. Ce sont les habitants qui ne veulent pas voir les zombies qui envahissent Alexandria, ceux qui ne veulent pas voir les risques sanitaires de la vraie vie, ceux ne veulent pas voir ce qui les bloque et qui provoque encore et encore le retour de comportements ou d'émotions délétères. Ils font l'autruche et c'est mal parti pour se mettre à l'abri, en ignorant le risque.

Il y a ceux qui ont la force et l'aplomb de se protéger et de protéger les autres. Ils dégagent quelque chose d'admirable, ils sont des humains complets, en pleine possession de leurs moyens. Il y a ceux qui n'ont déjà pas la force de tenir sur leurs jambes, qui ont peur, comme le pasteur. Ceux là ne peuvent déjà pas se protéger, ils ne peuvent protéger personne, ils ne peuvent appartenir à aucune cellule de survie de manière pérenne. C'est une métaphore de la vie amoureuse et de famille pour moi.

Il y a ceux qui ne peuvent pas rompre les liens, laisser partir les autres, comme la blonde qui se fait bouffer parce qu'elle ne veut pas lâcher la main de son fils, qui se fait bouffer lui aussi (la poésie de The walking Dead). Il y a ceux qui conservent leur force après un deuil, ils ont perdu leur mari, leur famille, comme Michonne, mais ils continuent à vivre avec autant d'aplomb.
Il y a ceux qui sont capables d'amour dans les difficultés, comme le chinois (je ne sais plus son nom).
Il y a ceux qui sont tenaces et optimistes et qui cherchent juste le moyen de rétablir l'équilibre même quand ils sont submergés par une planète recouverte de zombies. Rick est de ceux là. 


Même en partant de la grosse infirmière qui fait des crises d'angoisse (c'est moi ah ah), il y a moyen de faire face. Il y a moyen d'aller chercher l'humain fort, autonome et à l'équilibre, en dégageant ce qui nous laisse dans le déni, la peur etc. Ca nécessite lucidité, ténacité, résilience et les bonnes méthodes.

Signé: Les sciences cognitives.