mardi 16 mai 2017

Alors on en est où ?

Mes relations sont de plus en plus courtes. J’ai arrêté d’en avoir plusieurs à la fois (et ça, c’est bien, c’est plus clair ; je les teste une par une maintenant ; c’est le Bachelor, oui; enfin c'est surtout le couvent, dans les faits). J’ai commencé par des relations de quelques mois, puis un mois, on est descendu à trois rendez-vous, dernièrement un rendez-vous. Bientôt je leur ferai coucou de mon bus, je ne m’arrêterai juste plus. Ça ira plus vite.
Il y a une constante. Ce ne sont jamais les hommes qui arrêtent le game. Ils resteraient à côté de n’importe qui, dans des conditions de n’importe quoi. Ils ne mettent jamais rien au clair et laissent planer le doute.  
Hé mais moi, je suis déter. Je suis dé-ter les gars. J’ai vu ce que je veux obtenir, et j’y vais. Oklmement.
Je ne reste pas si je n’ai pas cet élan trop génial pour vous. Même si vous êtes gentil, que vos yeux brillent et que vous me regardez dormir la nuit. Je ne reste pas si vous me mettez sur la gueule, je ne reste pas si vous êtes un queutard, si vous n’avez que la nuit du samedi à m’accorder (on est sur le même projet que le queutard). Je ne reste pas si vous êtes un petit renoi qui cherche une maman, et ce, même si vous êtes taillés comme un dieu pour votre mètre quatre-vingt-dix. Et c’est pas facile tous les jours. Je ne reste pas si vous ne me donnez aucun signe d’amour comme un gangster (c’est qui Booba ? c’est toi !). Je ne reste pas si vous usez de votre autorité comme si j’étais votre enfant. Je ne reste pas si je ne me sens pas reconnue en entier. Je ne reste pas si je ne le sens pas.
Je ne reste plus beaucoup à vrai dire. Je reste si je me sens moi-même et joyeuse à l’idée de vous retrouver, si c’est équilibré. Je suis déter.
En attendant, j’ai le temps de faire du yoga. Beaucoup de yoga. Des stages de yoga, mieux, des vacances de yoga.


Signé: Krishnamurti.