mardi 23 mai 2017

Le cas des prières de neurosciences, autrement appelé "I know I can/ Be what I wanna be/ If I work hard at it/ I'll be where I wanna be"

Je fais des prières tous les jours. Quelque chose de l'ordre de la visualisation de moments où j'ai ressenti de la gratitude, puis j'imagine des bénédictions pour autrui, et enfin je me vois accomplir un projet, je visualise les sensations que ça me procurerait d'être dans cet environnement. C'est une sorte de rééducation cognitive. Ca marche bien pour finir de me guérir de ma houellebecquite aiguë, autrement appelée mélancolie, anxiété généralisée, douleur psychologique, aïe aïe aïe je suis Benjamin Biolay/Lars Von Trier/Schopenhauer.

J'ai dit ça à ma mère:

- Je fais des prières, maman. Mais pas des prières religieuses, des prières de neurosciences.
- Ah. Moi, je vais égoutter les crevettes.

Dans sa voix, il y avait: Mais qu'est-ce qu'elle me raconte encore? Qu'est-ce que c'est que cette merde? Non, ne m'explique pas! Ah non, je ne veux pas savoir. Ca ira! Voilà. Merci bien.

Ah ah ah (oui, on peut rire soi-même dans ses articles).