dimanche 28 mai 2017

« Soudain, je me sens le cœur léger léger/Presque trop heureux à en crever »

Ce soir, on fait le bilan, calmement, comme si on avait cinquante ans. J’ai trente ans cette semaine. Je dirais que la voie est libre. Je dirais que le ciel est dégagé. Je ferais une métaphore pour dire que tout va bien. Je m’éclate à me construire en face de toutes les fucking difficultés qui se dressent fucking devant moi et à trouver exactement à ma place, satisfaite et complète.

Parfois encore, je suis triste, mais un ou deux jours plus tard, je me réveille en ayant envie de danser dans la cuisine et d’aller à un stage de yoga. Parfois, je vois Chaouki, alias catch me if you can, une petite fois comme ça quand j’ai pas de mec, alors que ça ne sert à rien. Bon. Ca vaaaaa, c’est pas la mort. Allez. Et parfois je pleure, parce que je me sépare d’un mec, et puis finalement c’est mieux comme ça. Tout passe. Ca ne me tatoue plus, il n’y a plus cette pesanteur.

J’ai un plan. En fait, j’ai plein de plans, de schémas, de carnets, de prières, de projets, un tableau veleda. Un attirail de malade. Laisse tomber comment d’un mois sur l’autre, tout a changé. Ca s’ouvre. J'ai retrouvé mon état normal, la joie, l'enthousiasme, je me reconnais, je fonctionne, je roule. Maintenant je tends vers l'état de fucking fou.