samedi 5 septembre 2009

C’est insupportable.

Je regarde un vieux clip, une chanson d’un mec sur le thème du marquis de Sade : il chante avec un accent de la campagne rouennaise. En plus les paroles ne veulent rien dire, il a dit que la fille avait « une croupe sur un lit de cristal ». Ce n’est pas un cheval, et les lits de cristal…C’en est trop pour moi, j’ai pas pu écouter le reste. Je préfère encore Larusso.
Je regarde ces clips oublier ma douleur. Je me suis rendue compte que je ne savais pas quoi faire des Manuscrits de 1844. Dans mon esprit, c’est très confus et en général il me faut une petite semaine pour éclaircir le truc. Comme la Critique du droit politique hégélien il y a quelques semaines. Je l’ai vaincue. Mais là il ne me reste que deux jours avant de rendre le mémoire.
Si seulement mon travail consistait à danser en manteau de moumoutte blanche, comme Ophélie Winter… (Oui quand je suis paniquée, je régresse dans les années 90). La crise de panique va arriver dans 5 minutes. Un mec qui rend aussi son mémoire lundi:

- Je le relis juste, il est parfait ! Et puis après j’ouvre un petit Chardonnay et je regarde un Bergman.
- Mais ta gueule !
- Que t’arrive-t-il, ai-je dit quelque chose qu’il ne fallait pas ?
- Mais ta gueule !

Des fois, la haine peut se substituer à la panique. Mais tout cela ne résoudra pas mon problème.