mercredi 8 août 2012

Hier j’ai rêvé du mec

qui s’est suicidé et de mes potes du lycée que je ne reverrai plus jamais (dont le lepeniste technophile). On vivait tranquillement tous ensemble.
Aujourd’hui je joue le doublet gagnant, avec la réunion de toute ma famille et de Boris (qui n’est plus depuis longtemps le Boris réel mais un Boris rêvé, un Boris light que j’accommode à ma sauce). Il y avait une grande maison avec des colonnes blanches devant, comme celle des anciens patrons de ma mère. Il y avait ma grand-mère, qui avait un tout petit peu de blush sur ses joues et qui marchait, marchait, elle sortait de rééducation et je la prenais dans mes bras, parce que je savais que la dernière fois qu’elle était morte j’avais regretté de n’avoir pas assez profité d’elle. Il y avait Boris qui vivait tout en haut d’un immeuble dans un appartement en pierre et qui semblait avoir trouvé la paix. Il n’avait jamais été question qu’on se quitte. J’avais dû mal comprendre. Je lui amenais de grandes lanternes pour des bougies, qu’on déchargeait de l’utilitaire de mes parents.
C’est un souvenir que j’aimerais garder sur le moment, même si à l'intérieur même du rêve j’avais du mal à y croire. Quand je me réveille je suis comme d’habitude mi-figue mi-raisin, je voudrais bien retourner dans ce rêve, mais je suis toute tourneboulée de noter l’écart entre le rêve et l’endroit où je me trouve, toute seule.

Je sais pas si je l'ai déjà dit. Mais quand les choses ne tournent pas exactement comme j'ai envie, mes rêves prennent le relai. Il se passe exactement ce que je veux dans mes rêves.