dimanche 12 août 2012

Je vais voir Bullhead

comme je vais à un rendez-vous. Je suis comme exaltée, j’ai le cœur qui bat dès le début de la rue Hautefeuille. Mieux. J’y vais pour vivre non seulement l’exaltation mais toutes les phases d’une relation (dont la passion déchirante de l'amour unilatéral: la scène dans la boite de nuit, où on dirait que presque oui et puis non -l'acteur boit son verre de vodka comme jamais personne n'a bu un verre de vodka-; dont la peine: quand Vanmarsenille y passe à la fin; j’y vais pour chialer au dernier plan de l’enfant, en contre-jour).